Avec quatre fonderies et une capacité annuelle de traitement de l’aluminium supérieure à 300 000 tonnes, Latasa Reciclagem (Groupe ReciclaBR) s’impose comme une référence au Brésil pour le recyclage de ce métal. Afin de recycler 100% de l’aluminium traité et de répondre au taux de pureté élevé exigé par certains repreneurs, le site de Pindamonhangaba, à São Paulo, s’est récemment équipé des dernières technologies de tri proposées par Steinert.
"Nous connaissions déjà les séparateurs magnétiques de divers types, les cribles, les séparateurs à courant de Foucault et d’autres méthodes. Cependant, pour séparer la matière selon la densité ou selon le type de composition chimique, nous nous sommes intéressés à la transmission de rayons X", explique Jorge Garcia, directeur de l’usine de Latasa.
Des essais sont menés en 2021 qui aboutissent à la mise en service en 2022 du Steinert KSS | XT LI sur une ligne de recyclage spécifique. Ce séparateur à combinaison de capteurs (transmission de rayons X + laser 3D + capteurs inductifs) qui sépare les matières indésirables de l’aluminium et produit la fraction d’aluminium prête pour la fonderie, rejoint une série d’équipements Steinert déjà exploités sur le site : extracteur magnétique UME et séparateur à courant de Foucault EddyC.
Les intrants passent par deux étapes de broyage pour obtenir des fractions de 5 mm à 15 mm et 80 mm. Après déferraillage (Steinert UME) et récupération des non ferreux (Steinert EddyC), l’aluminium propre est "purifié" des autres matériaux (métaux lourds restants) par le Steinert KSS. A ce stade, l’aluminium est déjà extrêmement pur. Les matériaux présentant une couche de couleur subissent un décapage avant d’être fondus.
Avec ce process, Latasa peut notamment répondre à la demande de la société Novelis qui recherche une qualité particulière d’aluminium : le Taint/Tabor.
H. Y.
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