Zimaval : Cité + va poursuivre l'activité













- Une plate-forme de démantèlement / valorisation des déchets électroniques
- Un centre de tri / valorisation de certains matières premières recyclables nobles (polystyrène, …)
- Une base de services logistiques pour les sociétés Cité+ et SNN
- Une plate-forme de transit de déchets industriels spéciaux
- Une plate-forme administrative et commerciale pour les sociétés de SITA.
L’espace bureaux restauré sera proposé aux différentes sociétés du Groupe.
Avec ce nouveau départ, il est prévu la création d’une dizaine d’emplois à fin 2006, et d’une trentaine d’emplois à l’horizon 2008. A noter, qu'une attention particulière sera portée au reclassement de l’ancien personnel de ZIMAVAL.
|
Elle a conduit à l’évacuation de la plus grande partie des déchets sur le site et à sa mise en sécurité : reprise de 98% des piles des anciens clients, conditionnement et mise à l’abri du solde, réalisation d’un diagnostic environnemental. Restaient sur le site de l’ordre de huit cents tonnes de déchets : piles, piles lithium, piles boutons et déchets de broyage conditionnés en « bigs bags ». La DRIRE de Basse-Normandie a organisé les mesures adéquates (reprise des piles par les anciens clients, mise en sécurité du site,…) pour sauvegarder l'environnement. L'Etat a opéré une distinction entre les déchets présents sur le site de ZIMAVAL pour déterminer la personne responsable de leur élimination en fonction de leur nature c’est-à-dire : d'une part, les déchets propres à ZIMAVAL à savoir ceux qui résultent du procédé industriel de traitement des piles (carcasses de piles broyées, métaux en poudre, déchets liquides et même piles déjà triées), et, d'autre part, les déchets des clients entreposés sur le site qui n'ont subi aucun traitement. Pour la première catégorie (les déchets de ZIMAVAL), dès que l'administration a eu connaissance des dérives de l'exploitant, elle a engagé toutes les procédures pénales et administratives prévues par le Code de l'environnement. L'exploitant, puis le liquidateur judiciaire après la mise en liquidation de la société, ont ainsi été poursuivis. Depuis septembre 2002, 7 arrêtés préfectoraux ont été pris pour transcrire des mesures techniques ou des sanctions financières et 5 procès verbaux de relevé d'infraction ont été dressés. Fin août des travaux d'office ont été réalisés pour pomper le bassin pollué de la station d'épuration. Depuis mai 2004, l'ensemble des produits susceptibles de polluer les eaux de pluies ont été mis à l'abri dans l'usine. Cette opération n'a pu être réalisée qu'après démantèlement complet du matériel de production pour libérer la place nécessaire dans les locaux. Pour la seconde catégorie de déchets (les piles des anciens clients), les anciens clients de ZIMAVAL conservent la qualité de producteur du déchet. Si l'on ne peut les accuser d'avoir abandonné des déchets, il est manifeste que ceux-ci ont été confiés à une entreprise qui ne les a pas traités. L'administration a donc demandé aux anciens clients de faire éliminer les lots de piles encore présents sur le site de ZIMAVAL. |

