VHU : solidaires, les gars d’Indra…
L'affaire est pour l'heure, mal engagée : il semblerait qu'en 2013, il y ait de la casse au programme, chez Re-Source Industrie ... Début janvier, en tout cas, on ne s’est pas dégonflé : des salariés de Noyelles-Godault dans le Nord, ont fait une descente en bus, jusqu’en Isère, au siège de l’entreprise Indra. Ce n’était pas pour souhaiter la bonne année mais pour manifester leur inquiétude et escompter un départ négocié dans la dignité...
Depuis quelques semaines, les salariés de Re-Source Industrie protestent contre la fermeture annoncée du site installé dans le Pas-de-Calais, et pour le maintien des emplois créés il n’y a pas si longtemps, de même que la conservation de leur outil de travail dédié à la déconstruction automobile et au recyclage des VHU (voir VHU : Noyelles-Godault manque de Re-Source). Le site n'est opérationnel que depuis 2010 (voir Re-Source Industrie : et de deux!)
Triste début d’année pour les personnels concernés : Indra Automobile Recycling envisage on ne peut plus sérieusement de licencier 35 personnes dans le Pas-de-Calais, 11 au siège à Vaulx-Milieu et 8 sur le site commercial de Jardin en Isère où l'on trouve des pièces automobiles d'occasion.
Le délégué syndical CGT, Denis Mille, n’a d’ailleurs pas manqué de confirmer le souhait des personnes visées par ces mesures, de se voir proposer "un Plan de Sauvegarde de l'Emploi, digne de ce nom. Les deux principaux actionnaires d'Indra que sont Renault et Suez, des groupes d’importance, disposent des moyens de nous trouver un emploi ou de nous laisser partir dignement !".
Le traumatisme comme la déception sont évidemment, éminemment au rendez-vous… L’usine Indra du Pas de Calais ayant été installée sur l’ancien site de Metaleurop, Il n'y a pas si longtemps, on imagine sans peine le choc et l’état d’esprit qui animent les équipes…