VHU : Re-source, elle en a…

Le 10/12/2010 à 19:52  
VHU : Re-source, elle en a…
VHU Le recyclage automobile a de beaux jours devant lui. D’aucuns ont compris, d’autres un peu moins… Re-Source Industries compte parmi les moteurs dans ce domaine. L’entreprise, qui ne manque pas de ressources, propose en effet d’accompagner, dans toutes les phases d’un projet de création ou d’agrandissement d’une unité de traitement et de recyclage de véhicules en fin de vie, les chefs d’entreprises concernés. Objectif ? Etre dans la course, of course…

 Re-source Industrie est une marque de la société Indra SAS, laquelle a constitué un réseau de 300 démolisseurs automobiles et introduit bien des solutions innovantes dans le domaine de la déconstruction automobile en France depuis une vingtaine d'années.

Chaque année, plus de 10 millions de véhicules arrivent en fin de vie en Europe. Tout VHU représente un danger potentiel pour l’environnement si ce dernier n’est pas correctement collecté, dépollué, démonté et recyclé.
« Un véhicule comporte notamment des fluides polluants (huiles moteurs, boîtes de vitesse, huiles hydrauliques, liquides de freins, liquides de lave-glace, liquides de refroidissement moteur, des batteries des fluides de climatisation, des matières organiques ni recyclables…)», rappelle Olivier Gaudeau, Directeur Ingénierie au sein de l’entreprise.
« La directive européenne 2000-53 relative au traitement des VHU impose de valoriser 85% de la masse de chaque véhicule en fin de vie à partir de 2006 et 95% à compter de 2015 », complète Annick Kadoche, présidente de la FNDA

La France génère environ 1,5 million de VHU chaque année mais ne respecte pas les objectifs de la directive. La campagne de mesure réalisée par l’Ademe en 2008 a démontré que la filière française de traitement des VHU ne valorise que 81% de la masse, ce qui implique que la filière doit être accompagnée et soutenue.
Dans cette logique, Re-source définit et a mis en œuvre des sites de déconstruction et de recyclage des VHU (voir nos exposés). Un processus mis au point et étudié pour traiter quelques véhicules voire quelques dizaines de véhicules chaque jour et pour chacune des équipes constituées, dans une logique industrielle...

 Du conseil à la réalisation d’un projet, clef en main…
Telle est la devise de Re-source Industries qui assure l’étude faisabilité technico-économique de tout projet, peut aussi monter le dossier ICPE et ou aider à la recherche de subventions.
Pour qui ? Et bien pour les démolisseurs existants : il s’agit dans ce cas pour le professionnel concerné d’augmenter ses capacités de traitement. Mais aussi pour les industriels ou particuliers qui souhaiteraient créer ou se diversifier dans cette activité.
Il va de soi que les collectivités locales peuvent s’impliquer elles aussi, puisqu’il peut s’agit également de participer au développement d’un projet créateur d’emplois éco-industriels…

Pour la mise en place de la solution Re-source Industrie, il faut compter 18 mois en moyenne.
 Huit mois sont consacrés à l’étude définitive de l’implantation générale du site, la constitution et le dépôt des dossiers de permis de construire d’autorisation d’exploiter et l’agrément, l’instruction du PC et du dossier ICPE par l’administration et la préparation des travaux bâtiments et VRD

 Six mois seront nécessaires pour  le lancement des travaux bâtiment et VRD dès obtention du PC, l’étude d’équipements spécifiques et adaptés au process, la fabrication et commande de l’ensemble des équipements, le suivi et la réception des travaux bâtiment et VRD
le procès verbal de livraison des équipements et outillages

 Quatre mois pour la mise en place des équipements et des postes de travail, la formation des opérateurs et chef d’atelier chez Re-source, la mise en service des équipements, la formation de l’ensemble du personnel sur le process installé, la levée des réserves et le procès verbal de réception définitive de l’unité de déconstruction…

 A cette fonction de conseil, Re-source Industrie a ajouté un programme de formations : demandez le programme!
L’idée est de mettre en place un réseau et donc une solution clef en main, adaptée aux besoins exprimés et aux contraintes effectives, apte à traiter les véhicules en fin de vie conformément à la réglementation en vigueur et conçu pour évoluer vers les 95% de valorisation en 2015….
Comme on le sait, il n’est jamais bon d’avoir un train de retard. Alors…