VHU : Guyot Environnement fait aussi dans le « made in England »

 L'entreprise familiale dédiée notamment au recyclage des ferrailles et autres VHU optimise l'utilisation du port de Brest qui lui permet de traiter les VHU bretons, mais aussi, depuis peu, des VHU « grands bretons », ce qui lui permet d'exploiter de manière optimale ses propres installations de broyage et de valorisation des véhicules usagés, et d'afficher un taux de 97,5 % de recyclage tandis que depuis le 1er janvier 2015, la loi européenne impose un tax de 95%. La société brestoise compte ainsi parmi les fleurons du recyclage français...

 La législation européenne impose un taux de recyclage de 95% pour ce qui concerne les véhicules hors d'usage, un taux difficile à atteindre du fait de matériaux difficiles à recycler, contenus dans les automobiles en fin de vie (ce n'est en effet ni les métaux, ni la ferraille qui pose problème en l'état acrtuel de la technologie).

Sauf que Guyot Environnement est équipé d'un broyeur et d'une ligne d'affinage performante, ce qui lui permet d'afficher un taux de recyclage allant delà de la norme imposée. Sa notoriété ayant visiblement franchi les frontières, cette société familiale, membre du réseau Praxy, est désormais en mesure de capter des gisements outre Manche : ainsi, l'entreprise brestoise a réceptionné le chargement d'un cargo en provenance du port britannique de Newhaven. 2 500 tonnes de carcasses de voitures compactées, seront donc traitées en France, à Brest, ce dont se réjouit le dirigeant qui escompte pouvoir pérenniser cette nouvelle filière, à raison d'un cargo par mois.
C'est bien vu : nul doute qu'il est "pratique" d'itiliser la mer, quand on est basé à Brest, sans compter que capter l'équivalent par camions imposerait peut être des coûts de transport plus importants à l'entreprise...