Spécialisée dans la collecte, le tri, la valorisation et le recyclage des déchets, soit, 450 000 tonnes par an, l'entreprise dirigée par la famille Secula depuis sa création, élargit encore le champs de ses activités : après avoir investi récemment dans une unité de production de CSR, elle exploite désormais, sur son site de Longvic une « usine de déconstruction automobile » qui a pour mission de recycler 95% des VHU qui lui parviennent. Cette nouvelle unité a nécessité un investissement de 2,5 millions d'euros...
Spécialisée dans la collecte, le tri, la valorisation et le recyclage de toutes sortes de déchets non dangereux, la PME bourguignonne, installée également en Franche-Comté, qui emploie 250 personnes sur ses sept sites, récupère aussi, déjà, les métaux ferreux ou non. Désormais, elle donne dans la déconstruction automobile, en plus. Bourgogne Recyclage s'est en effet, lancée dans le démontage et le recyclage des véhicules hors d’usage, à l'échelle industrielle sur deux de ses chantiers : Pontarlier et Longvic, ce dernier site, qui emploie 14 collaborateurs, ayant été inauguré la semaine dernière.
Les véhicules traités sont collectés par Bourgogne Recyclage : ils proviennent soit de gestionnaires-distributeurs, soit de professionnels (garages, assurances, domaine…), soit directement de particuliers.
L'entreprise de Pascal Secula se veut exemplaire ; dans le secteur de la déconstruction automobile notamment, ça ne rigole pas.
Un investissement de 2,5 millions d'euros a été nécessaire pour que l'installation soit « nickel ».
Ainsi, les 25 000 m2 de ce site, dirigé par Raphaël Secula, sont imperméabilisés. Tous les liquides, y compris les eaux de voirie, sont collectés, traités et recyclés. On a construit, pour abriter le process de déconstruction automobile, composé de plusieurs ateliers de « désossage » qui favorisent la récupération de ce qui peut l'être, mais aussi pour stocker les pièces qui résultent de ces opérations de démontage, un nouveau bâtiment d’environ 2 000 m² ; il va sans dire que chacune des pièces démontées, qu’il s’agisse de pièces mécaniques ou d’éléments de carrosserie, est contrôlée, tracée, puis rangée dans un lieu dédié, avant d’être revendues à des particuliers ou à des professionnels au détail sur place et par internet. Ce « magasin » de pièces détachées, qui affiche environ 11 000 références, complète l'installation.
L'ensemble est parfaitement sécurisé, équipé d'un système de vidéo surveillance...
On l'aura compris, le process mis en œuvre permet de devancer les objectifs de la directive européenne, fixés pour 2015, à savoir valoriser 95 % d’un véhicule hors d’usage, tandis que la vente de pièces détachées constitue un moteur de croissance supplémentaire...