Ventoux : 20 tonnes de déchets au passage du Tour

Le 30/07/2009 à 16:23  

Ventoux : 20 tonnes de déchets au passage du Tour

Le Tour de France Les organisateurs et les autorités locales assurent pourtant avoir tout mis en œuvre pour la collecte et le recyclage. Pour autant, ce sont 20 tonnes de déchets (chiffre arrondi) qui sont restés en carafe… Et s'il n'y avait que ça...

Veille de l’arrivée du Tour de France à Paris, la caravane du Tour et les cyclistes gravissaient le Mont Ventoux. Après leur passage ce sont 20 tonnes de déchets qui ont été collectées sur les pentes. Il faut dire que 500 000 spectateurs ont assisté à l’étape.

Sportifs peut être mais un peu cochons sur les bords, le bazard reste sur les bras de la Communauté d'agglomération du Ventoux Comtat Venaissin qui a d’ailleurs dénoncé mardi ce manque de citoyenneté.

Car 88 conteneurs pour collecter les déchets avaient bel et bien été mis en place sur l’ensemble du parcours. Les organisateurs du Tour de France qui mettent aussi en avant leur partenariat avec Eco-Emballages, et ce depuis 3 ans avaient communiqué sur la nécessité de laisser le terrain nickel. Au demeurant, sur l’ensemble de la Grande Boucle, 50 000 sacs marqués de l’inscription "Tour de France propre"ont été mis à disposition pour le tri des emballages...

Circonstance atténuante s’il faut en trouver une, l’affluence trop importante de spectateurs a peut être rendu plus difficile l’accès aux poubelles et conteneurs.

Cela étant, y’en a qui ont fait l’effort puis que sur la journée de samedi, 30 000 bouteilles plastiques et 20 000 canettes ont, malgré tout, été collectées.

Mauvaise image pour le Tour de France ? Certes non.

Dans un autre registre, celles et ceux qui pratiquent le farniente et fréquentent « Paris Plage » génèrent plus de 60 tonnes de déchets … Comme quoi l’inactivité n’a pas que du bon, non plus. Paris Plage est une manifestation qui engendre des bouchons et donc de la pollution automobile ; elle coûte au contribuable local la bagatelle de 2 millions d’euros environ… Si l’on ajoute à cela le coût de la collecte et du traitement de ces déchets, il y a de quoi être vert mais de rage !