Vandalisme : la déchèterie de Crépy fermée
Alors que les déchèteries de Laon ou d'Aulnois-sous-Laon dans l'Aisne, sont à proximité, les habitués de Crépy continuent de déposer leurs déchets devant les grilles du site de Crépy, lequel a été fermé en raison d'un incendie volontaire qui a ravagé début juin, le local du gardien... au grand damne du Sirtom du Laonnois!
La déferlante de bidons d'huile, des pneus, de chaises et autres déchets verts continue d'envahir les abords de la déchèterie de Crépy, fermée pour cause d'incendie volontaire du local dédié au gardien, et ce, le temps que les enquêteurs de la gendarmerie fassent leur travail, les relevés d'empreintes, puis que les expertises d'assurances puissent oeuvrer elles aussi. Pour l'heure, interdit de toucher à quoi que ce soit. Ce qui n'arrange pas tout le monde car le temps passe... et tout semble figé.
C'est sans doute la raison pour laquelle des comiques ont trouvé bon d'inaugurer un nouveau site, juste devant les grilles du site officiel... Et vas y que je dépose QUAND MEME, ce dont je ne veux plus. Et que tout le monde emboite le pas en faisant grossir le tas...
Ce qui n'est pas fait pour plaire à monsieur le maire...
Pierre Vivenot ne cache pas son agacement. « Il faut du temps pour tout régler, c'est normal, mais là ça fait trop longtemps que ça dure », regrette l'élu dépassé par ces incivilités. « Ce n'est pas beau à voir et encore, le Sirtom est déjà passé plusieurs fois pour tout ramasser. Je suis impuissant face à cette situation, je ne peux pas empêcher les dépôts sauvages tout comme je ne sais pas quoi répondre aux habitants qui, nombreux, viennent se plaindre de ne plus pouvoir bénéficier de ce service. Il en va aussi de l'image de la commune ».
Pour la directrice du Sirtom et son responsable d'exploitation, l'incendie de ce bungalow était sans doute l'incendie de trop.
« Cela fait deux fois en l'espace de quelques années que le site est victime d'incendie volontaire, plus une benne qui a aussi été prise pour cible. Actuellement, nous réfléchissons à ce que nous pourrions faire sur ce site dans la mesure où d'importants travaux de rénovation vont commencer en novembre. Nous nous interrogeons notamment sur la pertinence de remettre un nouveau local », racontent la directrice du Sirtom et le responsable d'exploitation. S'il n'y avait pas de nouveau local, il va de soi que les horaires d'ouverture en pâtiraient, évidemment, du fait de la réglementation : au titre du code du travail, le gardien ne pourrait rester que quelques heures...
Peut-être que des permanences pourraient être envisagées tout bientôt : cela éviterait les dépôts clanestins... qui font tâche.