Valorisation énergétique : le Simacur mise sur son potentiel

Le 10/07/2014 à 17:33  
Valorisation énergétique : le Simacur mise sur son potentiel
 Optimiser le potentiel de la valorisation des déchets, agrandir le réseau et diffuser plus largement la chaleur produite, constituent les grandes lignes de la politique menée par le Simacur, qui a choisi Cofely Réseaux et Sita, pour mener à bien cette mission...

Le Simacur, syndicat mixte créé en 1969, qui dispose d’un budget d’environ 20 millions d’euros, regroupe l'agglomération des Hauts-de-Bièvre (Antony, Bourg-la-Reine, Châtenay-Malabry, Le Plessis-Robinson, Sceaux sur les Hauts-de-Seine ainsi que Verrières-le-Buisson et Wissous en Essonne), la commune de Massy et celle de Chilly-Mazarin en Essonne, soit 245 405 habitants. Outre la compétence sur le traitement des déchets ménagers pour l'ensemble de ses adhérents, la structure est compétente aussi pour la gestion du service public de chauffage urbain pour les villes de Massy et d’Antony.
Le syndicat dispose d’une UIOM, une chaufferie à lit fluidisé fonctionnant au mélange charbon-bois, une chaufferie gaz naturel, une chaufferie de secours au fuel domestique ainsi qu’un réseau de distribution. Ces installations sont gérées dans le cadre d'une délégation de service public, tandis que tout ce qui touche au compostage, au tri, au recyclage et au réemploi, est régi par des marchés publics.

Tout récemment, le Syndicat Intercommunal a choisi Cofely Réseaux et Sita afin de réorganiser la production d’une chaleur locale à un tarif compétitif, une stratégie qui passera par l’utilisation majoritaire d’énergies renouvelables et la modernisation du réseau. Le contrat remporté par les deux entreprises est signé pour une durée de 20 ans ; le bouquet énergétique proviendra majoritairement de l’incinération de 87 000 tonnes annuelles de déchets ménagers (qui assurera un taux de couverture de l’ordre de 47%, contre 41% actuellement), mais aussi du bois fin de vie (à hauteur de 21%), en remplacement de la plaquette forestière actuelle . Ce dernier point nécessitera la mise en place d’une nouvelle filière de valorisation.

incinération des déchets « Pour augmenter la part des énergies renouvelables et de récupération jusqu’à 68%, des travaux d’un montant de 12 millions d’euros s’étaleront jusqu’en 2015 afin d’aménager les installations et notamment le process de manutention du nouveau combustible ».
Les évolutions proposées par les deux entités choisies, permettront à la société Enoris (créée spécifiquement pour cette délégation), de réduire de 10% environ la facture des abonnés du réseau et de 30% les coûts d’incinération des déchets ménagers résiduels pour le Simacur.
D’une longueur actuelle de 34 kilomètres, le réseau de chaleur alimente 25 000 équivalents logements ; le programme d’extension de ce réseau prévoit d’y ajouter 3 000 équivalents logements pour fin d’année 2015.