Valorisation du caoutchouc usagé par voie biologique

Le 13/01/2011 à 18:25  

Valorisation du caoutchouc usagé par voie biologique

Valorisation biologique pneumatiques C'est le 15 décembre dernier que Frédérique Guillamot de l'Institut Mediterranéen d'Ecologie et de Paleocologie (IMEP) a soutenu sa thèse sur la valorisation biologique du caoutchouc usagé. Ces travaux qui ont commencé en 2007 ont abouti à une demande de brevet auprès de l'INPI...

 L'objectif du travail de Frédérique Guillamot est de trouver de nouvelles voies de valorisation pour les pneumatiques usagés. Or, la voie biologique est une solution qui apparaît comme prometteuse. 

 A l'origine, le caoutchouc des pneumatiques est vulcanisé, c'est à dire que les chaînes de polymère sont reliées entre elles par des ponts soufre, créant ainsi un réseau plus résistant.
Or, pour valoriser le caoutchouc usagé, il pourrait être particulièrement intéressant de le dévulcaniser. A cet égard, il existe des méthodes physiques et chimiques , mais elles ne sont pas spécifiques du soufre et sont souvent coûteuses en énergie/ et ou dangereuses. Ainsi la biosulférisation apparaît comme une voie d'avenir.

 Les axes des travaux de recherche de cette thèse, cofinancés par Aliapur et Eiffage travaux Publics, sont d'évaluer et de préciser les agents biologiques qui sont capables de dévulcaniser le caoutchouc. Des essais  à partir de sélections de micro-organismes et d'enzymes oxydant ou réduisant le soufre ont été réalisés. Le procédé de fabrication et les utilisations d'un liant à base de bitume et de caoutchouc pour revêtement de chaussé ou analogue, est ainsi  décrit .

 Pour en savoir plus : contacter  Frédérique Guillamot