Valorisation du biogaz : une première à Grenoble

Le 24/10/2016 à 17:22  
Valorisation du biogaz : une première à Grenoble
 Première agglomération en Rhône-Alpes à créer une unité d’épuration et d’injection de biométhane issu de boues de station d’épuration, Grenoble-Alpes Métropole ("La Métro") a fait un choix innovant et ambitieux en engageant sa station d’épuration Aquapôle dans un grand projet de production de biométhane, inauguré le mois dernier. Production prévisionnelle annuelle : de 14 à 17 GWh…

 Le volet concernant la valorisation du biogaz issu de la méthanisation des boues d’Aquapôle a fait l’objet d’un appel d’offres lancé par La Métro en juillet 2013 et remporté en décembre 2013 par GEG et son partenaire le Groupe Suez. Ce groupement a ainsi conçu, financé et construit l’unité de traitement du biogaz produit, après digestion des boues, avant injection dans le réseau de distribution. Dans le cadre d’un contrat de concession, cette unité sera exploitée pendant 15 ans.

 GEG présente un fort ancrage local qui la conduit naturellement à bâtir des modèles énergétiques locaux et durables. Son partenaire Suez, fortement implanté en région Rhône- Alpes, est à la pointe dans le secteur de la valorisation du biogaz en biométhane. Le groupement a également fait installer par Prodeval un système membranaire, conçu et assemblé à Valence, pour épurer le biogaz (voir notre article). Enfin, GEG étudie une valorisation des garanties d’origine permettant le développement de la mobilité durable au travers du bioGNV.

 "En associant leurs savoir-faire respectifs, GEG et Suez ont démontré leur capacité à co-construire un projet de territoire ambitieux en réponse aux attentes de la communauté urbaine Grenoble-Alpes Métropole. Ils ont également proposé des choix industriels et économiques qui ont permis de travailler dans une logique de transparence, de convergence et d’apprentissage collectif. Le biogaz contribue de façon optimale au mix énergétique des territoires en les rendant acteurs de leur approvisionnement en énergie. Il participe à la mise en place d’une économie circulaire territoriale, en termes de valorisation de ressources locales, de production d’énergies renouvelables et de traitement écologique des eaux usées", soulignent les 2 partenaires.