Valorisation des déchets ménagers : Urbaser prend position dans le Nord

L'entité basée à Montpellier, Urbaser Environnement, par le biais de la société Octeva a signé ce 5 juillet un contrat d'importance (le marché porte sur 67 millions d'euros sur une durée de sept ans et demi) avec le Sevadec, le syndicat, qui a retenu la technologie Valorga, lui ayant confié la conception, la construction et l’exploitation de son futur CVOMr (Centre de Valorisation des Ordures Ménagères) du Calaisis...
Guy Allemand, Président du Sévadec et Claude Saint-Joly, Président d’Octéva et Président Directeur général d’Urbaser Environnement, en présence de Laurent Magnin, Directeur général adjoint de Tiru, de Alex-André Jansen, Directeur Eiffage Côte d’Opale, et d’Isabelle Colas, du Cabinet d’architecture Polynome, ont signé ce mercredi 5 juillet 2017 le marché global de conception, construction et exploitation du CVOMr du syndicat... Le contrat, d'une durée de sept ans et demi porte sur un montant de 67 millions d'euros TTC.
Octeva (société d’exploitation de l’usine de biométhanisation des biodéchets du Sevadec dont l’actionnariat est constitué des sociétés Urbaser Environnement, Valorga International et Tiru), qui bénéficie d'une expérience dans la méthanisation, a convaincu les élus du syndicat en proposant un projet qui vise une valorisation optimale et pérenne pour chacune des fractions contenues dans les déchets ménagers du Sévadec.En toute logique, la fraction organique sera méthanisée, après préparation dans 2 tubes de fermentation rotatifs suivie d’un tri mécanique, par la technologie de méthanisation Valorga, développée par Urbaser Environnement il y a plus de trente ans, laquelle permet de produire du biométhane qui sera injecté dans le réseau de gaz de naturel, mais également un amendement organique que les agriculteurs utiliseront sous forme d'un retour au sol comme fertilisant.
Les fractions recyclables telles que les ferrailles et les métaux non ferreux, ainsi que le verre seront séparés du reste des déchets par tri magnétique et densimétrique, avant de repartir vers les filières de recyclage, tandis que la fraction à haut pouvoir calorifique (plastiques, textiles et bois) non recyclable en l'état, bénéficiera d'un tri spécifique permettant la production de deux qualités de Combustible Solides de Récupération (CSR), l’une destinée à l'alimentation des fours de cimenteries et la seconde qui sera exploitée dans des chaudières industrielles.
Une fois ces opérations menées, il restera l'inévitable fraction non recyclable et non valorisable, les refus ultimes, que l'industriel estime à 19%, qui sera enfouie, ce qui a contrario, indique que 81% des déchets ménagers entrants seront valorisés et/ou recyclés.

Claude Saint-Joly, s’est pour sa part félicité de la confiance accordée par le Sévadec à Octéva « à l’issue d’un dialogue compétitif exigeant et sans complaisance ». La filière retenue marquera « indéniablement l’évolution du traitement des déchets ménagers en France. Ce choix est aussi la démonstration du savoir‐faire des équipes et la qualité du procédé Valorga ».

(bâtiments administratifs au 1er plan, nouvelle usine en 2nd plan et l’usine actuelle en arrière-fond)
(Crédits : Urbaser Environnement)

