Valorisation des déchets : Chimirec élargit son offre
Chimirec Socodelli, installé à Beaucaire depuis 2007, est une plate-forme qui assure : la collecte des huiles noires ; la collecte et le regroupement des déchets dangereux et non dangereux ; la valorisation des liquides de refroidissement. Elle couvre 10 départements (04, 05, 06, 07, 13, 26, 30, 34, 83, 84) et gère plus de 9 000 tonnes de déchets par an, ce qui lui assure un chiffre d'affaires de 8,8 millions d'euros.
Certifié ISO 9001, ISO 14 001 et OHSAS 18 001, le site emploie 65 collaborateurs et traite les déchets de plus de 4 000 clients.
Chimirec a décidé d’installer son procédé de régénération des Liquides de Refroidissement Usagés (LRU) sur cette plate-forme de Beaucaire (30) : 1 000 tonnes de LRU y seront désormais valorisées, en complément des 5 600 tonnes déjà traitées annuellement sur Chimirec PPM.
Ces liquides usagés proviennent de la vidange des circuits de refroidissement des véhicules, et contiennent différents composants comme l'éthylène glycol et d'autres additifs. En cas de déversement, ils polluent évidemment les eaux et peuvent entraîner un dysfonctionnement au niveau des stations d'épuration. Pour ces raisons, ils requièrent un traitement spécifique, d’où le développement en 2007, d’une solution de valorisation de ces liquides de refroidissement sur le site de Chimirec PPM.
« Ce procédé a été récompensé en 2009 par les professionnels de l'automobile (voir notre article), nous indique Michel Poissonnier, Directeur adjoint de Chimirec Socodelli. Il permet notamment de donner une seconde vie aux liquides de refroidissement. Nous sommes fiers de pouvoir accueillir cette technologie sur le site de Beaucaire, nous permettant ainsi un avantage concurrentiel indéniable»…
Une fois collectés, les LRU sont regroupés en lots homogènes sur les plates-formes régionales puis envoyés pour traitement sur le site de Chimirec PPM et dorénavant sur Chimirec Socodelli. Ils y subissent un traitement physique par filtration fine, afin d'épurer et de clarifier le glycol dilué et usagé.
A la différence de l'évapo-incinération, ce procédé de valorisation « l'ultrafiltration fine », permet de donner une seconde vie à ce déchet industriel et de produire une matière première.
L'installation de ce procédé à Beaucaire, aura nécessité un investissement de 780 K€ ; l’optimisation de l’offre proposée dans le sud du pays, atteste de l'engagement de l’entreprise en faveur d'un développement économique durable à l'échelle de chaque territoire. Depuis plus de 60 ans en effet, le groupe s’est peu à peu construit via un savoir-faire évident, mais aussi sur l'optimisation de ses services de proximité afin de réduire les temps de trajet.