Valorisation : Adivalor remplit ses objectifs
Après 7 années d’activité, Adivalor vient de présenter une nouvelle fois un bilan positif et en phase avec ses engagements : 64% des emballages vides de produits phytosanitaires ont été collectés (soit 4 950 tonnes, +27% par rapport à 2006). Ce résultat est conforme au plan de route de la filière et aux attentes des pouvoirs publics et des actionnaires, qui visent un taux de collecte de 70% en 2010...
L'enlèvement des sacs et leur traitement sont réalisés par plus de 70 entreprises spécialisées référencées par Adivalor ; le traitement final est réalisé dans des installations agréées. La valorisation énergétique est le mode de traitement privilégié : les emballages usagés sont broyés pour être utilisés comme combustibles de substitution dans des fours de cimenteries.
L'excellente qualité des bidons collectés rend toutefois possible le recyclage et l'utilisation des plastiques usagés pour des applications bien identifiées : mandrins, pièces de construction, gaines électriques, etc. Pour que ce recyclage soit possible, les bidons plastiques collectés doivent être parfaitement vidés, rincés et égouttés. En 2008, 500 tonnes de bidons plastiques ont ainsi pu être recyclées.
Par ailleurs, plus de 2 000 tonnes de big-bags et de sacs d’engrais / amendements ont été collectées et valorisées depuis la mise en place de cette nouvelle filière en octobre 2007, soit un taux de collecte de 25% conforme aux prévisions. Enfin, 9 500 tonnes de stocks historiques de produits périmés ou non utilisables ont été éliminées depuis 2001, et un nouveau dispositif de gestion des PPNU en petites quantités a été mis en place en 2008, pour la première fois sans aide publique.
Dernier point : le nombre de metteurs en marché contributeurs continue à augmenter (adhésion de CCL, Chimik 2, Phytorus, Phytoservices...). Fin 2008, 95% des produits phytosanitaires mis en marché incluent une éco-contribution pour la valorisation des emballages usagés.
Forts de ces succès, la profession agricole et les pouvoirs publics français souhaitent que le dispositif mis en place puisse s’étendre à la récupération et la valorisation de l’ensemble des produits de l’agro-fourniture en fin de vie.