Un voleur de métaux pratique, sans le savoir, l’économie circulaire
Au départ, c'est l'histoire banale (hélas) d'un vol de métaux dans une entreprise de recyclage, un vol pratiqué non pas par une filière organisée, mais par un toxicomane, en solo. Le reste est plutôt cocasse...
27 janvier, un homme de 32 ans, quatorze fois condamné (huit fois pour des vols, six fois pour des affaires liées aux stupéfiants), sort de prison. Le 29, il choisit de retourner là où il a déjà volé, entre 2009 et 2013, pour 30 000 euros de métaux, des faits pour lesquels il a été condamné. Il s'équipe d'une belle brouette, et va à travers champs, jusqu'à se retrouver chez Galloo.
La suite est logique : il escalade la grillage, puis balance des inox par dessus la clôture à plusieurs reprises, avant de quitter les lieux lui aussi, de la même manière qu'ils les avait pénétrés. Ayant chargé sa brouette des 80 kilos environ, de métaux prélevés sur le stock de l'entreprise, il repart... comme il est venu.
Le lendemain, notre homme, qui s'est mis dans la tête de revendre les métaux volés, retourne sur les lieux du larçin afin de commercialiser son butin. Erreur. Une fois chez Galloo, le personnel a non seulement reconnu la marchandise, mais également l'individu qui a déjà visité et porté préjudice à l'entreprise. C'est ballot. Jugé en comparution immédiate, il a eu beau expliquer qu'il a volé puis souhaité revendre les métaux pour s'acheter de la méthadone, il a écopé d'un an de ballon (dont dix mois avec sursis). Il est donc retourné en prison...