Un nouveau Président pour l’Autorité environnementale
Philippe Ledenvic a été nommé Président de l’Autorité environnementale (Ae) par Philippe Martin, Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, par arrêté du 28 février dernier. Il succède à Michel Badré, Président de l’Ae depuis sa création, qui a fait valoir ses droits à la retraite à la date du 8 mars 2014...
Membre de l’Ae depuis le 1er août 2013, Philippe Ledenvic a exercé auparavant les fonctions de Directeur en DRIRE (Directions Régionales de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement), œuvrant au rapprochement DRIRE - DIREN (Directions Régionales de l'Environnement) et à de nombreuses expérimentations nationales. Il a été auparavant Directeur de l’inspection et des établissements à l’AFSSAPS (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé) et a œuvré au sein de l’IPSN (Institut de Protection et de Sûreté Nucléaire).
Plus récemment, M. Ledenvic a été Directeur Adjoint du cabinet des Ministres d'Etat à l'Ecologie, au Développement et à l'Aménagement Durables (Alain Juppé, puis Jean-Louis Borloo) de mai 2007 à avril 2008. A ce titre, il a notamment contribué à la conception et l’initiation de la réforme du Ministère et de ses services déconcentrés. Il traitait des questions relevant des domaines du changement climatique et de la maîtrise de l’énergie, de la biodiversité, de l’aménagement durable des territoires ruraux, des transports aériens et maritimes et des risques accidentels (dont le nucléaire et la sécurité routière). Philippe Ledenvic a également créé et dirigé la DREAL Rhône-Alpes (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) de 2009 à 2012.
Pour information, l’Ae est une formation collégiale, créée en 2009 (voir notre dépêche), qui émet des avis sur les projets, plan et programmes qui sont soumis à évaluation environnementale. Ces évaluations étant faites par les pétitionnaires eux-mêmes, une "autorité environnementale" doit en effet donner un avis, rendu public, sur la qualité des évaluations et la bonne prise en compte de l’environnement par les opérations évaluées. Ces prescriptions visent à faciliter la participation du public à l’élaboration des décisions qui le concernent (convention d’Aarhus, charte constitutionnelle), et à améliorer la qualité des projets avant la prise de décision.