Turin médaillée pour son respect de l’environnement



Au départ de cette course contre la pollution, « un relevé environnemental complet des sites occupés par les Jeux a été établi : il a permis de tout mettre en œuvre pour limiter autant que faire se peut, les dommages. A la suite de quoi, aménagements et constructions ont été réalisés selon les normes ISO 14001 et EMAS (de l'Union européenne), ce qui constitue une première olympique »…
Ainsi, 38 % des produits achetés par le comité organisateur sont certifiés écologiques, notamment par Eco-label. Grâce à ses panneaux solaires, le principal village olympique consomme 40% seulement de l’énergie normalement nécessaire pour ce type d’infrastructure. La collecte sélective est mise en place : des conteneurs pour les matières organiques, le verre, le papier, le plastique se répartissent sur l’ensemble du territoire occupé par les Olympiades...
Car les organisateurs sont lucides et savent pertinement qu'on peut trouver "de tout" dans les bacs. L’objectif escompté consiste à recycler 68 % des matières sèches et organiques qui seront ainsi collectées et de récupérer le reste, soit 32 % (des 1 600 tonnes de déchets qui seront produites) pour les transformer en combustible.
Et ce n'est pas tout : l'organisation des jeux a choisi une pente dont l'inclinaison ressemble à celle d'un saut à ski pour ne pas avoir à excaver. Les pistes font face au nord pour s'assurer que la neige ne fonde pas au soleil...
Si l'association écologiste italienne Legambiente, qui compte 100 000 membres, juge les efforts insuffisants, la WWF félicite l'initiative et considère à sa juste valeur l'effort environnemental de Torino 2006.
La compétition est donc ouverte et Vancouver 2010 aura du pain sur la planche pour battre le record détenu par l'Italie...

