Trottinettes électriques: mise en place d'une filière de recyclage
Il permettra la récupération des trottinettes sur des sites identifiés, le démantèlement et la séparation des batteries, leur recyclage ou leur réutilisation, le recyclage des engins hors batteries et leur valorisation potentielle, et enfin la déclaration obligatoire au registre national Syderep de l'Ademe.
Le marché des trottinettes électriques dans son ensemble (location, libre-service et vente) représentera en France environ 200.000 engins à recycler et plus de 300 000 batteries en 2020, selon la FP2M. La durée de vie des trottinettes électriques en vente est en moyenne de trois ans ; autant anticipe, d'autant qu'environ 10% des batteries reviennent après un an, et plus de 50% la 2ème année, précise la Fédération.
Côté location et libre-service, la durée de vie d'une trottinette électrique est d'environ six mois, et de trois à six mois pour les batteries. "Le recyclage est un sujet qui doit faire écho tant auprès des opérateurs que des utilisateurs de trottinettes électriques. Notre objectif au travers de cette filière est non seulement de valoriser la transparence du recyclage, mais aussi de promouvoir le recyclage dans son ensemble auprès du grand public", a commenté le vice-président de la FP2M.
Hors de ce cadre, Jump (une marque de Uber) et le groupe Veolia ont signé un contrat pour le recyclage des pièces des vélos et trottinettes électriques proposés en libre-service sans borne par l'opérateur (voir Recyclage des vélos et trottinettes : Jump n'y va pas par quatre chemins)