Tri optique : Coved frappe encore !

Le 14/10/2008 à 13:47  

Tri optique : Coved frappe encore !
déchets plastiques La filiale propreté du Groupe SAUR vient d'inaugurer la nouvelle chaîne de tri optique mise en place sur le centre SOREPAR. Ce dernier collecte les déchets de 500 000 habitants répartis sur 40 intercommunalités de l’Aube, du Loiret, de la Côte d’or, de la Marne, et de l’Yonne. Chiffre d’affaires annuel : 4,5 millions d’euros...

La montée en puissance du centre a motivé cet investissement d'1 million d’euros, dont 350 000 pour les deux trieuses optiques : SOREPAR est en effet leader de la collecte sélective dans l’Yonne avec 85% du marché, et en charge de 60% du marché de l’Aube (hors agglomération de Troyes). Grâce à ce nouvel équipement, la capacité de traitement fixée à 800 kg s’est envolée à 3 tonnes par heure pour le même effectif. Aujourd’hui, Coved est en mesure d’aborder des appels d’offres de collectivités situées à plus de 300 km de cette installation industrielle.

Concrètement, 2 étapes garantissent un pré-tri efficace : 4 collaborateurs ont en charge le pré-tri et retirent les indésirables et les grands cartons. Puis, le crible balistique sépare les corps plats (papiers, cartonnettes) des corps creux (plastiques, acier, aluminium). L’overband retire par électromagnétisme ensuite tous les métaux ferreux. Les plastiques amorcent leur entrée dans la trieuse optique sur un convoyeur accélérateur. Sur la zone éclairée, le scanner optique détermine la famille de flaconnage, parmi les 4 paramétrées, et commande les buses d’air comprimé qui éjectent l’objet vers les convoyeurs appropriés. La trieuse optique n°1 sépare le plastique clair et foncé (PET), les packs de lessive et les briques de lait (PEHD, Tétra), ainsi que les refus ; puis la trieuse optique n°2 sépare le PET clair du PET foncé et le PEHD du Tétra.

logo Coved Au final, l’oeil humain reste primordial : 3 collaboratrices réalisent un dernier contrôle qualité à la sortie des deux trieuses optiques écartant les rares erreurs de tri des deux machines. Depuis leur alvéole de stockage respectif, métaux, cartonnettes, PET clair, PET foncé, PEHD et Tétra sont compactés, puis mis en balles pour être acheminés vers les filières de valorisation appropriées.

La mission des 37 collaborateurs a donc évolué vers un rôle de contrôle qualité, la manipulation des bacs et donc les risques d’accident ayant été réduits considérablement. Les cabines climatisées indépendantes des machines garantissent également une diminution des nuisances sonores. Avec ce procédé visuellement impressionnant et high-tech, SOREPAR est une vitrine pédagogique visitée par les écoliers et les élus chaque semaine.