Transition énergétique : Fnade et Federec ont dit leur mot
Les deux organisations syndicales soulignent les modifications apportées au texte de l’Assemblée nationale qui permettent la réalisation des objectifs jugés "pragmatiques et réalistes" :
Réduction de 30 % des quantités de déchets non dangereux non inertes admis en installation de stockage en 2020 par rapport à 2010, et de 50 % en 2025 ;
Réalisation d’une étude d’impact avant la généralisation du tri à la source des déchets organiques. Cette étude permettra de prendre en compte les spécificités des territoires etbassins de vie, les modes de vie rural et urbain.
Lutte contre les sites illégaux de tri et de traitement des déchets et les exportations illégales.
Elles restent néanmoins attentives au cadre fiscal, non établi à ce jour, qui est pourtant une condition essentielle à l’atteinte des objectifs fixés. Parlant désorrmais d'une seule voix, les deux structures nationales rappellent que le soutien à la filière CSR - Combustibles Solides de Récupération - est indispensable au développement de la valorisation énergétique. Cette filière est complémentaire de la valorisation matière et constitue une énergie de substitution aux énergies fossiles.
« Nous nous félicitons des avancées réalisées grâce aux travaux approfondis qui ont été menés par les sénateurs. Les objectifs du projet de loi se trouv ent renforcés par plus de pragmatisme. Ils sont en cohérence avec les attentes des industriels de l’environnement », ont tenu à souligner, de concert, les deux présidents fédéraux Michel Valache ( Fnade) et Jean-Philippe Carpentier (Federec).