Stratégie pour un futur souhaitable
Quatre créations exemplaires pour un management innovant... Préfacé de Pascal Lamy, avec un avant-propos signé Bernard Ramanantsoa et une postface d’Axel Kahn, ce nouvel ouvrage (248 pages) est à paraître le 16 avril. Au lendemain de la Semaine du Développement durable, Dunod publie Stratégie pour un futur souhaitable de Philippe Lukacs, qui enseigne le management de l’innovation à l’Ecole Centrale de Paris. Dès la préface, Pascal Lamy donne le ton : il indique que partout dans le monde, comme tous les sondages le montrent, une vision pessimiste du futur l’emporte aujourd’hui ; or il rappelle que toute civilisation ne peut se construire qu’avec un rapport positif à l’avenir. La « Politique de civilisation », dont on reparle actuellement, montre l’importance de donner du sens à la croissance. Mais comment y parvenir ? Comment gagner en humanité ? Cet ouvrage très clair démontre qu’un futur souhaitable est plus que jamais réalisable. Cette ambition qui comprend celle du développement durable est plus positive et dynamisante...
Philippe Lukacs est diplômé d’HEC, formé à l’ethnologie, à la sociologie de la science, il enseigne le management de l’innovation à l’École Centrale de Paris et anime CATALYSER qui conseille des entreprises fortement innovantes. Son expérience d’adjoint du DRH du groupe Thomson l’a conduit à créer le Laboratoire du Futur, où il a travaillé avec l’adjoint de Muhammad Yunus et les responsables de Max Havelaar.
Stratégie pour un futur souhaitable apporte des solutions concrètes, avec une stratégie à la Sun Tzu : appui sur un solide recueil d’informations, avancement non conventionnel avec des moyens frugaux.
Cet ouvrage est éclairant, non seulement pour les responsables d’entreprises et les scientifiques, mais aussi pour chacun d’entre nous.
L’auteur est au fait de la réalité des entreprises. Ancien d’HEC, formé à l’ethnologie et la sociologie de la science, il enseigne en effety, à l’Ecole Centrale, appuie des sociétés technologiques très innovantes et a été l’adjoint du DRH du Groupe Thomson.
Fort de son expérience terrain, il adopte une démarche très pragmatique, en s’appuyant sur des réussites exemplaires : il analyse la façon dont furent crées quatre innovations porteuses de futur souhaitable, qui ont aujourd’hui un rayonnement mondial alors qu’a priori elles paraissaient irréalisables, pour tous hormis leurs créateurs : la Grameen Bank, une nouvelle forme de crédit ; Max Havelaar, une nouvelle forme de commerce ; Patagonia, un nouveau type de produits de consommation ; la Logan, un nouveau type de voiture.
Chaque création est décrite de façon très vivante : le lecteur voit de l’intérieur comment chaque innovateur, Muhammad Yunus, Nico Roozen, Yvon Chouinard, Jean Marie Hurtiger a fait pour avancer.
En émerge une façon nouvelle de concevoir les buts, les moyens, les critères de décision.
Ce management dynamique permet de commencer avec des moyens restreints, d’avancer malgré l’incertitude, de dépasser les habitudes et d’élargir les marges de manœuvres existantes. Il s’ouvre plus largement que les outils managériaux classiques sur l’ensemble des facultés de chacun. Il intègre aussi d’autres savoirs : les sciences humaines, les cultures... Ce management non conventionnel permet à chacun de davantage s’épanouir.
« La stratégie proposée dans cet ouvrage présente de multiples intérêts (…) Je conseille aux responsables d’entreprise de s’engager dans cette démarche. Ils y trouveront un surcroît de reconnaissance auprès de leurs clients, de leurs partenaires, de leurs collaborateurs. Et je rêve que, par effet d’exemplarité, cette façon d’agir se généralise. Peut-être, alors, les responsables politiques auront-ils la force de s’inspirer, eux-aussi, de ces réflexions », explique Pascal Lamy, Directeur Général de l’Organisation Mondiale du Commerce.
« J’invite les entreprises à, plus nombreuses encore, prendre de telles initiatives », ajoute pour sa part Bernard Ramanantsoa, Directeur d’HEC
« Cet ouvrage est éclairant, pour les responsables d’entreprise, les scientifiques, chacun », ponctue à son tour Axel Kahn, Président de l’Université Paris Descartes