Stora Enso veut limiter les déchets plastiques résultant des emballages

Le géant finlandais du papier et la start up Sulapac, qui s'est donné pour mission de "secouer" le monde de l'emballage, ont signé un accord de développement commun, afin de lutter contre le problème global posé par les déchets plastiques, en accélérant l'utilisation de matériaux entièrement renouvelables, recyclables et biodégradables dans les emballages... Stora Enso souhaite par ce biais, initier le développement de bouchons et de fermetures entièrement renouvelables pour les emballages destinés aux liquides alimentaires.
La coopération entre les deux entreprises a débuté en 2017, par le biais du programme Accelerator de Stora Enso, qui implique un partenariat avec l'Université Aalto et des start-ups, afin d'imaginer et d'innover autour des matériaux et produits renouvelables. Le géant finlandais est le premier client (et non des moindres) à utiliser la licence matérielle et technologique de Sulapac, fondée en 2016 par Suvi Haimi et Laura Kyllönen (deux universitaires travaillant dans le domaine de la médecine et des biomatériaux), basée à Helsinki, en Finlande, qui s'est donné pour objectif de concevoir des produits pour les marques qui souhaitent éliminer les déchets plastiques et démontrer un véritable engagement envers la durabilité en utilisant des emballages « écologiques de qualité supérieure ».

« Le monde a besoin de solutions matérielles biodégradables à 100%. Notre matériau a tous les avantages du plastique, à ceci près qu'il se biodégrade complètement, et donc sans générer de microplastiques, lesquels portent les inconvénients que l'on sait. Grâce à l'expertise de Stora Enso, nous allons pouvoir accélérer le lancement de notre matériau, à l'échelle internationale », complète Suvi Haimi, PDG de la start up.

