Séché Environnement : rien n'est joué pour 2010 !
Pour ce 1er trimestre 2010, le Groupe de Joël Séché vient d'annoncer un chiffre d'affaires de 92,3 millions d'euros (M€), soit une progression de 5,2% par rapport l'an dernier sur la même période. Ne nous réjouissons pas trop vite pour autant : "la bonne performance de ce 1er trimestre reflète un niveau d’activité satisfaisant pour l’ensemble des métiers de Séché Environnement mais doit cependant s’apprécier au regard des perspectives économiques toujours incertaines pour l’exercice en cours", indique la société dans un communiqué...
Au cours de ce 1er trimestre 2010, Séché Environnement a bénéficié d’une meilleure tenue de l’ensemble de ses activités, comparée à l’an passé, en France comme à l’International. Avec un chiffre d’affaires de 27,6 M€ au 31 mars dernier la filière Déchets Non Dangereux (DND - 30% du CA consolidé) progresse de 6,9% par rapport à la même période l’an passé. La filière a confirmé les évolutions positives apparues au cours du 2nd semestre 2009 et a également bénéficié de la pleine contribution des ventes d’électricité "verte", issue de la valorisation du biogaz.
Ainsi, les ventes d’électricité générées par la valorisation du biogaz ont totalisé 1,9 M€ au 1er trimestre 2010, contre 1,3 M€ un an plus tôt. Rappelons qu’à cette date, les installations de valorisation énergétique étaient encore en phase de montée en puissance. Hors valorisation énergétique, la filière affiche sur la période une progression satisfaisante de son activité, avec un chiffre d’affaires en hausse de 4,6%.
Concernant maintenant la filière Déchets Dangereux (DD - 70% du CA consolidé), celle-ci connait une progression de 4,5% par rapport au 31 mars 2009, avec un chiffre d’affaires qui atteint 64,7 M€. Sur la période, Séché Environnement a connu une croissance soutenue sur ses marchés de niches réglementaires, tels que le traitement des PCB, et a été porté, sur l’ensemble de ses métiers, par une conjoncture industrielle mieux orientée. Le 1er trimestre a également bénéficié de la contribution croissante de ses "offres globales" sur les marchés porteurs de l’externalisation de la gestion des déchets.
A l’International, le chiffre d’affaires profite de meilleures conditions d’activité, notamment en Espagne, et s’inscrit à 5,2 M€ en progression sensible de +8,7% par rapport à la même période de 2009. A taux de change constant, la progression du chiffre d’affaires aurait été de 8,1%.
Pour rappel, Séché Environnement est exclusivement positionné sur les métiers porteurs du traitement et de la valorisation des déchets. La croissance de ces métiers obéit au renforcement des contraintes réglementaires imposées aux producteurs de déchets dans le cadre des législations européennes et françaises relatives à l’environnement, la santé et le développement durable. La filière DND bénéficie notamment des réglementations issues des Grenelle Environnement qui visent à réduire le nombre de sites obsolètes et à développer la valorisation des déchets. "Ainsi, la modulation très incitative de la TGAP (Taxe Générale sur les Activités Polluantes), dès 2010, favorise la réorientation des flux vers des installations comme celles de Séché Environnement, certifiées ISO 14001, pratiquant la valorisation énergétique et disposant de vastes capacités disponibles", précise le Groupe. "Ces marchés sont créateurs d’opportunités pour Séché Environnement pour promouvoir de nouvelles offres commerciales auprès des collectivités locales".
Au sein de la filière DD, Séché Environnement est présent auprès de clientèles industrielles solides présentes sur des secteurs d’activité diversifiés et pérennes, où le Groupe déploie également des offres commerciales innovantes à travers des contrats de long terme. Ces tendances favorables confortent les perspectives de Séché Environnement à moyen terme sur l’ensemble de ses métiers. "Toutefois, au titre de l’exercice en cours, la poursuite de la croissance sur les rythmes observés au 1er trimestre 2010 doit s’apprécier au regard de la base d’activité 2009 peu élevée et des incertitudes liées à l’évolution de la conjoncture industrielle en France", conclut le Groupe.