Salon des Maires : recyclerie & déchetterie de Covaldem 11, récompensées
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Ce 20 novembre, une dizaine de Trophées de l’ingénierie territoriale ont été remis, dans le cadre du salon des Maires et des Collectivités Locales, un prix organisé par deux confrères, les magazines Techni.Cités et la Gazette des communes, soutenus dans cette démarche par FluksAqua, Suez et Eurofins : parmi les critères retenus pour l'attribution de ces récompenses, l’innovation, la présence de partenaires, la mise en place d’indicateurs d’évaluation du projet et son caractère reproductible... Le concept de la recyclerie et de la déchetterie de Covaldem 11 ont séduit.
Pour cette édition 2018, le jury était composé de Bertrand Bohain (délégué général du Cercle National du Recyclage), Jean-David Cadet (secrétaire adjoint de la section AITF Ile-de-France et directeur de la Démocratie de proximité et de la vie associative de la ville de Livry-Gargan), Jean-Pierre Cuisson (DGAST du Grand Belfort), Romuald Rivière (Expert AAP et DST de la ville de Saint-Flour), Joël Graindorge, (DGST en retraite d’une communauté de communes), Alexis Faivre d’Arcier (responsable événementiel chez Suez Eau France), Fabien Le Port (président de l’association des techniciens territoriaux de France -ATTF), Bruno Moysan (président de FluksAqua), Pierre de Thé (directeur de la communication de Routes de France) et de notre consoeur Albane Canto (rédactrice en chef de Techni.Cités).


Le centre de collecte/tri emploie 22 personnes, tandis qu'Audeval fait travailler 70 salariés sur le pôle environnement, un site qui intègre une déchèterie nouvelle génération, le Recydrive (l’usager ne fait qu’un seul arrêt quel que soit le type de déchets apportés), un espace ludo-pédagogique, Tri Aventure, mais accueille également la ressourcerie (Le Grenier), exploitée par deux associations locales d’insertion, MP2 à Lézignan et Le Parchemin à Limoux, soit une douzaine de postes.
Concrètement, elles collectent les objets au Recydrive ou dans les déchetteries du territoire de Carcassonne Agglo, les nettoient, les testent, les réparent ou les restaurent dans leurs ateliers. Le Grenier, est en fait une véritable caverne d'Ali Baba : on y trouve de tout. Et le succès est au rendez-vous : « depuis l'ouverture, nous avons vendu 14 tonnes de marchandises. Chaque après-midi, une cinquantaine de visiteurs, professionnels ou non, viennent pour chiner et dénicher, l'objet souhaité pour décorer un intérieur ou pour le revendre ailleurs », ce qui n'a pas d'importance : dans cette boutique solidaire, le but n'est pas de faire dans le lucratif, mais plutôt de sensibiliser le public à la réduction des déchets. Et ça marche bigrement bien à telle enseigne que depuis juillet dernier, Le Grenier déambule : les collectes d'objets se pratiquent dans les déchetteries de l'Agglo, et les béhicules des deux associations parcourent la campagne pour s'approvisionner...

