Roanne Agglo organise le moindre enfouissement des déchets ménagers

Le 03/06/2019 à 20:02  

Roanne Agglo organise le moindre enfouissement des déchets ménagers

Budget Enfouir nécessitera un budget de plus en plus lourd, au regard de l'augmentation de la fiscalité cumulée à la hausse constatée des tarifs, ce qui incite évidement les parties prenantes à préparer le terrain, ce qui passera par des investissements et la mise en œuvre de politiques audacieuses.
 Trier plus, s'investir et investir, pour générer des moindres dépenses liées à l'élimination des déchets ménagers. C'est le message que souhaite faire passer Roannais Agglomération (plus de 100 000 habitants répartis sur 40 communes), qui fait part d'un budget global de plus de 11 millions d'euros (2018) pour près de 55 000 tonnes traitées (dont 22.000 tonnes collectées via les 4 déchetteries et 7000 tonnes grâce aux 277 points dédiés au tri des recyclables), ce coût étant financé par la TEOM, mais partiellement réduit grâce aux revenus générés par la vente des matières triées, par les aides et soutiens divers reçus.

Quand on sait que le cumul collecte et traitement coûte 257 euros/tonne, le calcul est vite fait : plus on trie (en limitant par ailleurs les erreurs de tri très coûteuses), moins on paie notamment pour acquitter le prix de l'enfouissement.
Si le pli est pris, il reste des déchets recyclables dans les OMR, et encore des déchets non triés déposés aux abords des points tri, à charge pour les services de récupérer et gérer ces tonnages (20 tonnes quand même).

Sensibiliser reste l'une des actions phare à renouveler en permanence pour les élus qui projettent par ailleurs la construction d'un équipement industriel automatisé pour passer à l'extension des consignes de tri. Ils ont visité plusieurs installations dont l'une située en Espagne qui a retenu toute leur attention ; cette unité pourrait être opérationnelle d'ici 2024/25. Elle permettrait d'affiner et de maximiser le tri des déchets de sorte à répondre à l'obligation de réduire de 50% les tonnages destinés au stockage ; or, en l'état, on est loin du compte : - 15% depuis 2010.