Révolution écolo au bureau…
Une enquête réalisée par Ipsos pour Lexmark, montre que les préoccupations environnementales se généralisent dans le monde du travail. La révolution "verte", tendrait donc aujourd’hui à s’étendre au bureau, où l’on se préoccupe davantage de l’environnement, selon cette nouvelle étude. De fait, plus de 82 % des personnes interrogées déclare déjà adopter un comportement écologique sur le lieu de travail …
Une enquête effectuée pour Lexmark, fournisseur de solutions d’impression, auprès de plus de 500 employés de bureau en France, révèle que ces derniers se préoccupent de plus en plus de l’impact de leurs activités quotidiennes au bureau sur l’environnement. 90 % d’entre eux reconnaissent en effet que les impressions de documents au bureau ont de graves répercussions sur l’environnement. (voir notre précédent rédactionnel)
Il faut que ça change…
De toute évidence, les employés de bureau sont désireux de mieux préserver l’environnement mais ils se plaignent que leur entreprise ne leur facilite pas la tâche. 46% des employés français affirment que leur employeur ne se préoccupe nullement du gaspillage papier, et ils sont tout autant à considérer que la lutte contre le gaspillage énergétique n’est pas à l’ordre du jour dans leur entreprise.
Plus d’un tiers (38 %) déclarent que, pour que les entreprises préservent davantage l’environnement, les gouvernements ou l’UE doivent adopter des lois les contraignant à changer leurs méthodes de travail.
Près d’un tiers (29%) estiment que les constructeurs devraient jouer un rôle plus important dans l’information des employés de bureau en les informant sur ce qu’ils doivent acheter et pour quelles raisons. Lexmark prend ses responsabilités très au sérieux dans ce domaine et poursuit ses efforts après quinze ans de pratiques respectueuses de l'environnement, notamment par le biais de programmes mondiaux de recyclage afin de répondre à des besoins de plus en plus importants dans ce domaine.
Les bonnes intentions sont là, mais les habitudes changent doucement…
Cette étude ne porte pas uniquement sur le gaspillage papier au bureau mais se veut beaucoup plus large en incluant notamment des questions cruciales sur les économies d’énergie et le recyclage des cartouches.
Les utilisateurs se montrent davantage soucieux d’économiser du papier. Plus de 8 employés sur 10 (88 %) déclarent qu’ils lisent souvent leurs e-mails et autres documents à l’écran plutôt que de les imprimer. Toutefois, ils ne sont que 16 % à utiliser du papier recyclé et seulement 29 % à imprimer en recto verso.
Du point de vue énergétique, il semble que le souci de préserver l’environnement se généralise dans la vie quotidienne. En effet, 9 employés français sur 10 (90%) déclarent éteindre souvent la lumière dans leur bureau à la fin de la journée, ainsi que leur ordinateur et leur écran, pour maîtriser la consommation d’énergie. Mieux : plus de la moitié des employés vont jusqu’à éteindre l’imprimante (61%) et la lumière dans le bureau de leurs collègues absents (58%). Pourtant, ils ne sont que 54% à affirmer que leur entreprise se soucie du gaspillage énergétique.
Pour ce qui est des cartouches d’imprimante, les chiffres sont moins bons : bien que 67% des employés de bureau français déclarent que les cartouches vides sont reprises par le fabricant en vue d’être recyclées, seulement la moitié d’entre eux les déposent dans la corbeille prévue à cet effet. Pire, plus d’un sur dix (14 %) se contente de les jeter à la poubelle. Chez nos voisins européens, les Italiens ne sont que 30 % à estimer que le recyclage des cartouches est le meilleur moyen de préserver l’environnement, contre 60 % chez les Britanniques.
Deviendrait-on plus « écolo » en vieillissant ?
Dans toute l’Europe, ce sont les plus de 50 ans qui sont à la tête de la révolution du recyclage : près d’un sur douze (7 %) investit dans des sources d’énergie alternatives telles que l’énergie solaire ou hydraulique pour son habitation. Plus des deux tiers de cette tranche d’âge (67 %) recyclent le papier, contre la moitié (56 %) chez les 18-24 ans.
Qui est l’Européen le plus écolo ?
L'étude met en lumière le clivage traditionnel entre l’Europe du Nord et du Sud dans les pratiques environnementales au bureau, l’écart entre la théorie et la pratique étant plus net dans le Sud. Les Italiens et les Espagnols déclarent être extrêmement respectueux de l’environnement dans leurs habitudes de travail. Pourtant, ils ont tendance à imprimer davantage de pages que les autres (jusqu’à 43 pages par jour) et 18 % d’entre eux jettent les cartouches vides à la poubelle.
Les Français, eux, sont plus réalistes : seuls 25 % affirment faire preuve d'un comportement parfaitement respectueux de l'environnement. Pourtant, ils consomment moins de papier que leurs voisins méridionaux (35 pages) et arrivent au deuxième rang en ce qui concerne les économies d’énergie.
Les employés britanniques et allemands ont une perception plus juste de leurs pratiques. Les uns comme les autres admettent imprimer légèrement plus de papier (40 pages par jour au Royaume-Uni) que les autres pays et se déclarent très désireux d’appliquer les mesures de préservation de l’environnement au quotidien. En outre, les Britanniques ne reprochent pas à leur entreprise d’être défaillante en la matière : ils affirment en effet qu’elle prend le gaspillage de l’énergie (65 %) et du papier (62 %) très au sérieux.
L’enquête de Lexmark révèle également que l’Autriche est le pays le plus favorable aux énergies alternatives en Europe : près d’un cinquième (17 %) des personnes interrogées disposent d’un système d'énergie solaire ou hydraulique chez elles, contre seulement 2 % en France, en Espagne et en Belgique.
“ Je suis ravi de constater, grâce à cette enquête Ipsos, que les utilisateurs ont une perception de l'impact de l'impression assez conforme à la réalité. Nous avons d'ailleurs procédé en interne à l'évaluation de l'impact environnemental de nos produits selon une méthodologie d'analyse de cycle de vie. L’impact environnemental vient d’abord de la consommation de papier puis de la consommation énergétique, confesse Renaud Deschamps, Directeur Général de Lexmark France. Le seul point sur lequel il nous faut davantage informer les utilisateurs est celui de l'impact des cartouches, car au regard de l'impact total de l'imprimante sur sa durée de vie, la cartouche ne représente qu'un impact limité. Cependant, alors que beaucoup d'utilisateurs pensent tout naturellement que la réutilisation est la bonne réponse pour l'environnement, dans de nombreux cas, la réutilisation peut s’avérer être une fausse bonne idée pour protéger l’environnement, essentiellement quand la qualité fait défaut, ou le rendement n'est pas celui annoncé. D’ailleurs, que deviennent ces cartouches une fois vides?”