
Qu’il s’agisse de DEEE ou d’emballages, les filières de récupération et de collecte existent. Pour ce qui est des bidons plastiques volumineux et/ou ayant contenu des produits dangereux, rien ou presque. Sauf que …


« En attente de solutions, les fournisseurs acceptaient de reprendre ces bidons, qui étaient ensuite dirigés vers des déchetteries. Mais celles-ci n'en veulent plus, depuis près d'un an. Une réflexion a été menée sur le sujet au niveau national et débouche sur cette journée de collecte nationale du mardi 27 avril, dans le cadre du plan de Production laitière durable.
L'idée est officielle et encadrée, un cahier des charges établi. Réexpédier vers les fournisseurs, ils seront dirigés vers le nord de la France pour être transformés et reviendront dans le système sous une forme différente. Une seconde vie pour ces bidons qui ne défigureront plus nos paysages. Et c'est un service gratuit ».

« Étant concessionnaire officiel de la société, nous avons adhéré à cette démarche tout comme les 250 autres concessions de France. L'opération pourra ensuite se renouveler trimestriellement. Le gros point d'interrogation pour nous reste le volume de cette première collecte. Peut-être 500 », remarque un commercial avant de prévciser que « les bidons doivent être parfaitement nettoyés, rincés et égouttés avant tout retour ; sinon ils seront refusés ».
« C'est à n'en point douter une initiative très intéressante » observe Henri Briand, vice-président du pôle technique et environnement à la CCVOL. « Les déchèteries de notre territoire sont à la disposition des particuliers, avec une extension pour les artisans, pas pour les industriels et les agricoles. C'est vrai qu'au début nous avons accepté ces encombrants par petite quantité. Mais là, on ne peut plus le faire ; ou alors, il faudrait augmenter la redevance. Ce ne serait pas logique de faire payer les particuliers pour l'élimination des déchets de ces deux secteurs. »

