REP : Valorie favorise le juste prix
Valorie a été constituée pour aider les sociétés assujetties aux déclarations de mise sur le marché de leurs emvbalages, à ne régler que ce qui est dû… en matière d'éco-taxe.
Dirigée par Pascal Gervais, ancien secrétaire général de Pro Europe, qui réunit les éco-organismes européens dédiés aux déchets d’emballages, Valorie a été officiellement vu le jour, le 7 juillet dernier. Société par actions simplifiée, elle aura pour objectif d’offrir un service unique en matière d'optimisation des contributions Point Vert sur les emballages.
Pour démarrer cette jeune activité, 5 personnes, dont deux commerciaux et trois associés qui connaissent le secteur de la collecte et du recyclage des déchets d’emballages sur le bout des doigts… L’ambition de cette nouvelle structure est de permettre à ses clients (entreprises de la grande consommation, industriels et distributeurs) de payer le juste prix, voire de réduire les coûts.
A partir d'une démarche d'audit rodée et originale, Valorie aura pour mission de traquer les multiples sources d'erreur possibles qui peuvent amener les entreprises à sur-déclarer (ou sous-déclarer) leurs contributions aux organismes agréés. Nul doute qu’il y a aura du travail, la France ayant choisi de complexifier à souhait (contrairement à nos voisins européens), ces déclarations destinées à l’éco-organisme (ce qui multiplie les sources d’erreur) ; cela dit, Valorie saura également apporter son aide aux entités qui exportent : quand bien même les déclarations seraient-elles plus simples qu’en France, peut se poser le problème de la langue ou d’une transcription de la directive européenne légèrement différente…
« Face à des règles de contribution sur les emballages devenues extrêmement complexes, l'œil de l'expert est incontournable au regard des contributions Point Vert qui pèsent fortement sur les comptes d'exploitation des entreprises », rappelle au demeurant le dirigeant.
Selon les fondateurs de l’entreprise, ce sont souvent des milliers, parfois même des dizaines, voire des centaines de milliers d'euros qui sont économisés pour les sociétés auditées…
Etant entendu, qu’il arrive régulièrement aussi que les déclarations soient erronées (erreurs d’interprétation) ou sous estimées (on oublie de bonne foi de déclarer un élément de l’emballage comme le lien servant à fermer un sac en plastique pour ne citer que cet exemple, parce que l’on ne considère pas ce lien comme étant partie constituante de l’emballage…), ce qui nécessite une rectification des données transmises…
Pour ce qui est de la rémunération « on a mis en place une prestation de laquelle les entreprises ne peuvent que sortir gagnantes, puisqu’elle repose uniquement sur le principe du "success fee" » (partage des éventuels gains)…