Relance du tri : Sigidurs est dans la boucle



Dans le cadre du volet PAC, 4 actions visant à déployer des dispositifs de collecte et de communication optimisés seront menées.
La première consiste à doter tous les foyers de la Communauté d’Agglomération Roissy Porte de France de conteneurs neufs équipés d’un système RFID. Les informations relevées grâce à ce système permettront de réaliser des opérations de contrôle qualité, d’obtenir des informations en temps réel sur les anomalies constatées et donc de réduire le taux de refus. Cette action sera l’occasion d’une vaste campagne de communication et de sensibilisation en porte à porte.
L'action n°2 porte sur l'optimisation et la densification du dispositif de collecte du verre en apport volontaire.
L'action n°3 concerne la densification du dispositif de bornes d’apport volontaire enterrées afin d'améliorer les modalités de collecte sur certains quartiers, centreville et collectifs dont l’accès au point de collecte est problématique.
L'action n°4 est relative au développement d’un partenariat avec 2 bailleurs (France Habitation et Batigère) afin d’améliorer la gestion des déchets et les performances de tri au sein de leurs résidences. Cette expérience devra permettre la reproductibilité du dispositif auprès d'autres bailleurs.




Le centre de tri existant (installé à Sarcelles) appartient au syndicat. Mis en service en 2004, exploité par Generis (filiale du groupe Veolia), jusqu'en 2021, il a fait l’objet d’importants travaux de modernisation du procédé de tri en 2010 : on y a notamment intégrer des machines de tri optique, lesquelles ont été fournies par le français Pellenc ST. D’une capacité de traitement de 15 000 tonnes par an, il réceptionne les déchets issus de la collecte sélective (organisée en porte à porte ou en apport volontaire) de l’ensemble de son territoire.
Une fois arrivés sur place, les déchets sont déposés dans les zones de stockage du hall de déchargement. Ce qui doit être traité par la centre est ensuite déposé dans la trémie : équipée d’une pesée dynamique, elle permet de mesurer en temps réel la quantité de déchets circulant sur la chaîne de tri.
Le convoyeur d’alimentation situé dans le prolongement de la trémie dirige les déchets vers la cabine de pré-tri ; là, les trieurs retirent du tapis les gros cartons, les grands films et les indésirables (sacs fermés, déchets spécifiques, verre) afin de désencombrer le tapis. Puis, le crible à étoiles sépare mécaniquement les corps plats (papiers, cartonnettes), des corps creux (bouteilles, flacons, briques alimentaires, cannettes, boites de conserves…) et des fines (éléments de taille inférieure à 600 mm). Les corps creux issus du bas du crible sont acheminés vers un overband qui capte l’ensemble des emballages en acier, lesquels sont ensuite directement compactés sous forme de paquets, avant d’être stockés dans l’alvéole située au rez-de-chaussée du centre de tri.
La première machine de tri optique NIR 1, qui fonctionne selon le principe de la reconnaissance infrarouge, affine le tri du crible à disques en effectuant une seconde séparation corps creux/corps plats. Les corps creux sont acheminés vers le procédé TSA2 (Tri Séquentiel Auto 
Les emballages triés par le TSA 2 sont envoyés en cabine de tri pour y être contrôlés par un agent de tri avant d’être stockés par catégorie de matières, tandis que l séparation des corps plats est effectuée manuellement par des agents de tri sur les tapis situés en cabine de tri.
Les corps plats provenant du haut du crible avancent sur le tapis des « grands plats » et sont séparés en fonction de leur matière. Sur le tapis alimenté par les corps plats provenant des séparateurs optiques, les déchets sont triés de la même manière que sur la ligne des grands plats. Les emballages en aluminium sont également séparés manuellement sur cette ligne de tri.
Une fois triés selon leur nature, les déchets sont compactés dans une presse et mis en balles, à l’exception des papiers qui sont envoyés en vrac à l’usine consommatrice de la matière.

