Redevance : Besançon maintient sa position
Le modèle pour lesquels on a opté est le suivant : une part fixe (50%) et une part variable, calculée au poids avec un complément par la levée (sur la base d’une présentation par mois)…
Trois zones coexistent ; elles correspondent à autant de modes de collecte : hebdomadaire pour les OMR et en apport volontaire pour les déchets recyclables en centre ville, hebdomadaire pour les deux familles de déchets dans le reste de la ville et hebdomadaire pour les OMR et bimensuelles pour les déchets d'emballages recyclables dans les autres communes de l’agglo, ce qui correspond à des zones plus rurales n’ayant pas les mêmes besoins. Sur l’ensemble du territoire concerné, la collecte du verre est organisée en apport volontaire.
L’habitat collectif bénéficie de quelques aménagements mais pas de dispositif spécifique.
Partout, c'est-à-dire sur les trois zones, la tarification est identique pour la pesée : 0,21 euros par kilo d’OMR et pour la levée ; seul varie le prix des bacs, puisque ceux-ci ont fait l’objet d’un ajustement afin de mettre en adéquation les volumes et les besoins, au vu de la façon d’organiser les collectes.
Ils sont passés en effet de 6 à 4 volumes principaux (à savoir de 60 à 500 litres).
« Les foyers pouvaient changer de volume en simulant leur consommation, nous n'avons enregistré que 1 800 mouvements », a d’ailleurs expliqué le vice-président de l’agglomération, en charge des déchets, Jean-Pierre Taillard.
Pour ce qui est des pépettes, la collectivité explique bien volontiers que la redevance incitative ne coûte que 1,40 euros par habitant, sur une facture de 77 euros en moyenne, et qu'avec le système précédent, on subissait des augmentations annuelles de près de 2% depuis plusieurs années…
A la fin de l’année dernière, chaque habitant de l’agglo produisait en moyenne 202 kg d’OMR.
« Déjà en baisse de 10% depuis deux ans sous l’effet de l’anticipation de la redevance incitative, la quantité d’OMR a encore diminué de l’ordre de 7% sur le premier semestre de cette année », complète Jean-Pierre Taillard.
Il ne reste plus grand temps à attendre pour connaître les performances de 2012…
Pour compléter l'information, voir également notre précédent article