Dans son rapport annuel dédié au fonctionnement des filières REP (Responsabilité Elargie du Producteur - voir notre article), la Cour des Comptes salue les performances de collecte de Récylum pour les lampes, ainsi que ses pratiques de gestion. Une bonne nouvelle alors que le modèle des éco-organismes est souvent challengé sur des questions de gouvernance et d’atteinte des objectifs…
La Cour des Comptes considère que Récylum est "un éco-organisme fonctionnant de façon très satisfaisante". Elle souligne ses "bonnes pratiques" et notamment "les moyens et outils mis en place en matière de déontologie".
Alors que "le taux national de collecte de la filière des D3E (ou DEEE) n’est plus atteint depuis 2011", la Cour des Comptes souligne que l'éco-organisme "se distingue de ses homologues généralistes" et se trouve "dans une situation plus favorable : son taux de collecte était encore dépassé en 2012 et proche de l’objectif en 2013" (l’analyse de la Cour des comptes porte sur la période 2005-2013). En 2015, avec 43% le taux de collecte des lampes est encore une fois au-dessus de l’objectif réglementaire (40%).
Le fonctionnement de Récylum en matière de mobilisation des contributions (démarches menées en vue d’accroître le nombre d’adhérents et contrôles exercés à leur égard) est jugé "très positif". La Cour des Comptes considère par ailleurs que la garantie, via des outils de gestion et de contrôle interne "très complets et bien formalisés", d’une absence de financement croisé entre les lampes (D3E ménagers) et les D3E professionnels "constitue un point fort". Enfin, si le niveau des provisions pour charges futures de Récylum dépasse encore le plafond réglementaire, il est en diminution régulière. "Ces provisions doivent permettre à Récylum de faire face à l’augmentation à venir de la collecte des lampes alors que leurs ventes diminueront dans le même temps du fait d’une durée de vie en constante augmentation", précise l'éco-organisme.