Recyclage plastique : Armor, engagé pour ses filaments 3D
Armor, basée en Loire Atlantique, est spécialisé dans l’enduction des rubans Transfert Thermique pour l'impression sur emballage et sur étiquettes code-barres. L'industriel s’est bâti grâce à une série d’innovations technologiques : papier carbone, fax, cartouches jet d’encre et laser, transfert thermique, film OPV de 3e génération, collecteurs de courant. Avec Armor 3D, le groupe fait encore le pari de l’avenir en faisant avancer la recherche sur les matériaux destinés aux imprimantes 3D.
En 2015, le Groupe dirigé par Hubert de Boisredon a créé "Owa", le premier mode organisé de recyclage et d’optimisation garanti de bout en bout, appliqué au cartouche d’imprimante laser ; c'est une première industrielle menée par des équipes fortement impliquée dans une stratégie qui se veut pérenne, à savoir réussir l’économie circulaire et ne pas attendre les contraintes juridiques ou administratives pour s’engager. La gamme en question s’étend à une gamme de filaments PS pour l’impression 3D conçue dans cette même optique de revalorisation des matières et réduction des déchets.
Pour l'heure, le projet défendu par Armor intégre des matières plastiques recyclées. L'industriel nantais s'est lancé sur le marché de l'impression 3D à travers son offre "Kimya" : il produit et commercialise une gamme de filaments 3D éco-conçus, issue du recyclage de pots de yaourts. Ce programme, baptisé FIL'REC, s'étend sur une durée de 3 ans : il a pour objectif d'intégrer de manière pérenne des matières plastiques recyclées à hauteur de 40% à 100% dans les filaments 3D Kimya produits ou en cours de développement. « L’économie circulaire fait partie des engagements d’Armor en matière d’innovation sociétale. Ce projet pour le recyclage des plastiques nous permet d’associer encore plus impression 3D et écologie. Nous souhaitons par ce projet initier une coopération continue avec l’Ademe dans de nombreux domaines », expose Hubert de Boisredon.
Le soutien qu'Orplast apporte aux lauréats se traduit par une aide aux études et à l’investissement pour adapter les processus de fabrication à l’utilisation de matières plastiques issues du recyclage. Plus concrètement, Fil’Rec bénéficiera de la subvention de l’Agence pour lever certains freins technologiques liés à l’utilisation de matières plastiques recyclées. Armor espère ainsi accélérer le développement de sa gamme de filaments Kimya éco-conçus et proposer des matériaux d’impression plus durables.