Recyclage : les membranes se démènent
Après plusieurs chantiers pilotes dont la rénovation de l’aéroport d’Orly, les 4 fabricants membres du Comité des Membranes d’Etanchéité Synthétiques (CMES), à savoir 3T, Flag France, Renolit France et Sika France, élargissent l’offre de collecte et de recyclage de leurs produits en fin de vie...
Dans les faits, les 4 fabricants ont mis en place un système national de collecte et de recyclage des déchets de membranes avec l’aide de Roofcollect, Organisation européenne de collecte et de recyclage des membranes d’étanchéité synthétiques.
Comment ça marche ? Les membranes d’étanchéité synthétiques en fin de vie peuvent être reprises directement sur de gros chantiers ou déposées par les sociétés d’étanchéité sur l’un des 15 points de collecte partenaires. Les modes de collecte s’adaptent ainsi à toutes les tailles de chantiers. Après leur dépose sur le chantier, les déchets de membranes d’étanchéité synthétiques sont placés en Big Bag étiquetés pour assurer leur complète traçabilité.
Ils sont ensuite acheminés sur le point de collecte avant d’être transférés vers l’unité de recyclage où ils sont recyclés dans différents produits du bâtiment (profilés...). Ce système est ouvert à toutes les membranes d’étanchéité synthétiques en PVC : membranes de toiture, ouvrages hydrauliques ou souterrains, liners de piscine, etc.
"Le développement de la collecte et du recyclage des membranes d’étanchéité synthétiques était pour nous une étape logique et importante dans la gestion de leurs impacts environnementaux. Nous avons voulu proposer à nos clients une solution de recyclage des déchets de déconstruction qui soit la plus complète possible. C’est chose faite aujourd’hui avec l’ouverture de 15 points de collecte partenaires. Nous comptons maintenant sur l’implication de toute la filière pour les faire vivre", explique Serge Ferlay, Président du CMES.
crédits photo : CMES