De très nombreux soldats du feu venus de plusieurs casernes de la région ont mis en place un dispositif efficace qui a permis de maitriser le brasier en quelques heures, avec en renfort, un grappin manoeuvré par un salarié de Galloo quii avait pour mission de prélever des pièces en flammes et de les disposer de sorte à aider les pompiers à éteindre le feu.
Le périmètre a évidemment rapidement a été bouclé, tandis que des habitants ont été confinés et le sinistre, dont on ignore la cause exacte ; on avance l'idée qu'une batterie au lithium a pu être cassée lors du déchargement, avec à la clé un feu qui aurait couvé pendant la nuit, avant de se déclarer, mais sans certitude aucune. Toujours est-il qu'aucune victime n'est à déplorer, heureusement.
Le maire de la commune, Jean Delebarre, s'est dépêché sur les lieux ; l'édile n'a pas manqué d'exprimer que ce type d'entreprises ne devrait plus exercer en zone habitée, rappelant qu'environ 100 tonnes de déchets, principalement des DEEE, avaient été la proie des flammes, en 2016. L'incendie de ce samedi ravive immanquablement le débat qui remet en cause la présence d'entreprises de recyclage (mais pas seulement) dans le périmètre urbain. Loin d'être un cas isolé, c'est tout le problème des villes qui ont grandi parfois de manière exponentielle, jusqu'à englober d'anciennes zones dites industrielles... où se sont exercées des dizaines d'années durant, des activités économiques multiples...