Recyclage : Honda fait confiance au made in France
Voilà une nouvelle qui va ravir les sceptiques quant au savoir-faire français et une belle façon de faire sa rentrée. Le géant japonais vient en effet de signer un accord d’importance avec la Société Nouvelle d’Affinage des Métaux, une PME installée en Isère et en Aveyron. Ce document concerne le recyclage des batteries de véhicules hybrides en Europe…
Il y a quelques jours, le Directeur de la Division Client de Honda Motor Europe Ltd, Koji Arai, et le Président de la SNAM, Eric Nottez, signaient un partenariat liant les deux sociétés sur le long terme. Ce moment fort a eu lieu au siège de Honda Europe à Slough, Royaume-Uni. La PME est trentenaire ; elle s’est peu à peu fait connaitre (et reconnaitre) dans le secteur « très tendance » de l’économie circulaire. Sa spécialité consistant à maîtriser les techniques de recyclage des piles et accumulateurs au NiMH, NiCd et Li-Ion….Pour faire court, la Société Nouvelle d’Affinage des Métaux, basée en France, sera responsable de la collecte et du recyclage des batteries des véhicules hybrides de Honda (batteries industrielles de puissance Nickel Métal Hydrure NiMH et Lithium Ion) et ce, à l’échelle du territoire européen.
Honda Motor Europe et SNAM ont mis en place un programme européen visant à assurer la traçabilité des batteries en fin de vie depuis leur collecte auprès des concessionnaires de la marque et des centres VHU (Véhicule Hors d’Usage) jusqu’à leur recyclage.
Chaque batterie en fin de vie sera collectée puis traitée dans les installations SNAM de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) et de Viviez (Aveyron).
Chaque point de collecte du réseau Honda travaillera en étroite collaboration avec la société SNAM pour gérer le traitement des batteries NiMH et Li-Ion dans le plus grand respect des normes environnementales européennes.
La collecte et le recyclage des batteries industrielles en Europe sont règlementés par la Directive européenne 2006/66/CE sur les batteries qui est entrée en vigueur le 26 septembre 2006, laquelle demande aux États membres de la transposer dans leur législation nationale dans un délai de deux ans. Bien que la Directive ne spécifie pas les objectifs de collecte pour les batteries industrielles, l’efficacité du recyclage doit atteindre un minimum de 50 % du poids, et ce depuis septembre 2011.
Voir également : Toyota confie ses batteries à un Aveyronnais