Recyclage et valorisation des déchets : Fnade et Federec COP'èrent

Faire Plus, ce ne serait que Mieux : les deux fédérations professionnelles saluent l’accord universel sur le climat adopté lors de la COP 21, félicitent cette réelle prise de conscience, partagée par tous, des enjeux essentiels de la question climatique, qui s’exprime à travers un accord qu'elles jugent "historique", et rappellent la contribution majeure du recyclage et de la valorisation des déchets dans la lutte contre le changement climatique...
La mise en oeuvre de cet accord historique doit maintenant se traduire par le renforcement d’actions concrètes à mener. Impossible de parler d'économie circulaire sans rappeler (parce qu'on semble de plus en plus souvent l'oublier) que le recyclage et la valorisation des déchets sont des leviers d’action majeurs au coeur de cette façon d'envisager l'avenir. Le recyclage permet de produire des matières en consommant moins d’énergie et donc en émettant moins de CO2, tout en prélevant moins de matières vierges. La valorisation énergétique des déchets permet d’éviter le recours aux énergies fossiles, en produisant par exemple de la vapeur pour un process industriel, pour un réseau de chauffage urbain, de l’électricité verte ou du biométhane.

Dans ce contexte, les deux entités syndicales regrettent que la COP 21 n’ait pas donné un signal fort sur une valeur carbone incitative, afin de traduire économiquement les bénéfices qui résultent de la pratique des métiers exercés par leurs adhérents. Il est essentiel aujourd’hui de renforcer la compétitivité des matières issues du recyclage face aux matières premières vierges. Pour l’énergie, il s’agit de soutenir une énergie durable, produite à partir des déchets, venant en substitution aux énergies fossiles. Ce prix du carbone est donc un élément déterminant pour favoriser une économie plus respectueuse de l’environnement.

