Recyclage du verre : 2005 en demi teinte
Le recyclage du verre d’emballage ménager est aujourd’hui trentenaire et il en a vu de toutes les couleurs… Il n’y a pas si longtemps, tout allait pour le mieux : les verriers avaient fait le nécessaire au sein des usines pour que les fours puissent absorber des quantités sans cesse croissantes de calcin. Pour ce faire, ils avaient imposé des consignes strictes quant à la qualité de celui-ci. La collecte allait bon train et enregistrait des progressions significatives chaque année, à telle enseigne qu’elle devenait excédentaire, d’où l’idée de collecter le verre par couleur afin d’alimenter les verreries spécialisées dans le verre blanc et mi blanc…
Mais soudain… Coup de frein. Rien ne va plus. La progression n’est plus ce qu’elle a été, les excédents sont absents et les débouchés alternatifs ne semblent plus aussi impératifs à mettre en oeuvre. Le nouveau barème des sociétés agréées n’est pas du goût de tout le monde, le prix de reprise du verre n’est pas fixé, les verriers et les collectivités locales sont fâchés… En un mot, le monde du verre est tourmenté et perd de son éclat.
Bernard Favory, Président du Cyclem et Directeur général des centres de traitement Ipaq, accepte de répondre à quelques questions afin de clarifier la situation…
On a beaucoup parlé des excédents de verre collecté par les collectivités locales. Quelle est la situation qui prévaut en ce début d’année 2006 ?
Les verriers avaient en effet budgété des excédents de collecte eu égard aux besoins des usines, sachant que dans les années antérieures la progression des tonnages collectés a été de l’ordre de 5 à 7% par an.
En 2004, deux millions de tonnes de verre ont été collectées, préparées puis enfournées et refondues… A raison d’une progression de 6% en moyenne par an, et compte tenu des capacités verrières, il était clair que les excédents seraient de l’ordre de 30 à 50 000 tonnes. Il a été envisagé de séparer le verre blanc du verre mixte : l’expérience menée par la société Solover s’est traduite par un succès évident. Cela étant, on le sait, toute médaille a son revers : cette technique de séparation nécessite des investissements colossaux qui ne sont pas à la portée de tous, sachant que le prix de reprise du verre est fixe et ne tient pas toujours compte du coût de l’installation de ces technologies sophistiquées. La société Paté, elle aussi, s’est lancée dans l’aventure.
Les verriers et la Samin (centre de traitement du verre établi à Rosay) ont décidé par ailleurs de mettre en œuvre l’extraction du blanc dans les gisements.
Tout mis bout à bout, ces initiatives auraient permis d’extirper 300 000 tonnes de verre incolore qui auraient été affectées à la fabrication d’emballages en verre blanc et mi blanc, ce qui aurait libéré d’autant les fours de verre de couleur, et nous aurait laissé deux ans de répit pour travailler sur la validité de deux autres débouchés.
Simultanément, en effet, les centres Ipaq ont misé sur la poudre, travaillé sur la valorisation de fines et ont développé des relations techniques puis commerciales avec les céramistes de France. Incorporer de la poudre de verre comme substitutif au feldspath, fondant relativement cher, permet de gérer une partie des excédents tout en assurant une production de carrelage à un prix raisonnable et en lui garantissant un résultat final identique.
Une seconde piste, tout aussi intéressante que la première et sur laquelle nous avons abouti, consiste à incorporer de la poudre dans des proportions significatives, pour fabriquer de la laine de verre. Isover, répond présent et adopte le principe.
Il est clair que la mise au point de ces deux procédés a nécessité la mise en œuvre de programme de R&D et de nombreux essais… qui ont duré deux ans environ. Mais les résultats sont là : le centre de traitement Ipaq de Puy Guillaume, seul producteur de poudre en France, est à même de fournir 10 à 12 000 tonnes par an à destination des céramistes et environ 30 000 tonnes annuelles destinées à Isover pour la fabrication de la laine de verre.
Fin 2005, les marchés sont là et nous sommes donc à même de les approvisionner. Malheureusement, la progression des tonnages de verre collecté a subi un sérieux coup de frein : + 1 % seulement… Tout juste suffisant pour fournir les fours verriers en verre de couleur…
Du fait, des normes de rejets de CO2, mais aussi de l’augmentation des prix de l’énergie, il devient encore plus profitable pour les verriers d’augmenter le taux d’introduction de calcin dans les fours, ce dernier étant moins énergivore que la silice du fait qu’il fond plus rapidement que celle-ci. L’intérêt est double puisqu’il n’y a pas de rejet de C02 dans l’atmosphère lorsqu’une verrerie fabrique des emballages en verre à partir de matière première recyclée : l'économie est substancielle : - 200 kg/de CO2 par tonne de calcin fondu.
Pourquoi cette régression de la progression de la collecte du verre d’emballage en 2005?
C’est la question que l’on se pose.
On assiste très clairement à une baisse de la consommation des produits emballés en verre de la part des ménages. Celle-ci se cumule à une baisse très sensible de la consommation des boissons alcoolisées liée à l’application de la nouvelle réglementation en matière de conduite automobile. Plus localement, on assiste à une baisse des exportations de vins, en particulier dans le bordelais.
L’ensemble de ces éléments font qu’on vend moins de verre et que l’on en collecte moins par voie de conséquence.
D’ores et déjà, on estime la progression pour 2006 à 2, voire 3% maximum.
Cela veut donc dire que tout ce que l’on a bâti pour pallier la progression escomptée de la collecte, n’a plus de raison d’être. C’est d’autant plus dommageable que pour compenser les surcoûts liés aux investissements nécessités pour extraire le verre blanc et transformer du calcin en poudre, il était prévu que l’on bénéficie d’aides financières (1,03 € par tonne de verre collecté), que nous auraient versé les sociétés agréées. Vous l’aurez compris : pas d’excédent, pas de reversement ; ce sont donc nos entreprises qui subissent ces investissements et charges financières sans bénéficier de l’amortissement que l’on escomptait avec ces aides (environ 2 millions d’€) qui sont, jusqu'à nouvel ordre, suspendues.
Cette allocation prévue dans le budget d’Eco-Emballages, avait initialement pour vocation d’aider les verriers à valoriser les tonnes excédentaires.
Car les dépenses sont effectives : + 40 € la tonne pour extraire le verre blanc du verre mixte et + 20 à 22 € la tonne pour fabriquer de la poudre.
La situation est d’autant plus délicate que nous avons passé des contrats avec les céramistes et avec Isover pour livrer, en temps et en heure, les quantités souhaitées. Il faut savoir que ces entreprises ont dû, elles aussi, faire des aménagements et donc des investissements pour adapter leur process à ce nouveau matériau et le rendre compatible avec l’utilisation du verre. On peut difficilement revenir en arrière sauf à se fâcher définitivement, ce qui ne serait pas judicieux, notamment si le marché redevenait excédentaire.
Certes, il est toujours possible d’utiliser du calcin traditionnel pour faire de la laine de verre. Même en quantités infimes, impuretés et autres infusibles peuvent toujours polluer le calcin au grand damne des assiettes au travers desquelles le verre en fusion est étiré en fils de moins d’un millimètre de diamètre : la moindre céramique ou pierre suffit à obturer l’assiette, dont le prix est très élevé. L’avantage de la poudre, dont la granulométrie est inférieure à 1 mm, est d’éviter cet inconvénient : les infusibles, sil en reste, sont minuscules et ils passent à travers sans colmater les assiettes.
Quelles sont, dans ces conditions, les relations entre les verriers d’emballages et les traiteurs?
A partir du moment où l’on estime que des investissements n’ont plus trop de raison d’être, il est tout aussi évident que l’on nous recommande de laisser les nouvelles installations de séparation du verre blanc en stand by, du moins pour le moment.
Quand à la poudre, quels qu’en soient les débouchés, "dans la mesure où l’on n’en a pas vraiment besoin dans l’immédiat, faites comme vous le sentez". Tel est le message qui ressort des réunions qui ont eu lieu à ce propos. Cela étant, les verriers sont prêts à traiter tous les tonnages collectés ; à partir de là, ils ne s’impliqueront dans la gestion de ces valorisations alternatives que lorsqu’il y aura des excédents.
Entre verriers et collectivités locales, rien ne va plus. Pourquoi les négociations sont-elles bloquées ?
Dans l’immédiat la situation est effectivement bloquée.
Les verriers, Saint-Gobain et OI, sont implantés partout en Europe. Ils soulignent qu’il existe une différence concurrentielle du prix du calcin entre les pays et que cette différence est défavorable en France puisqu’on y paie le calcin plus cher que partout ailleurs dans l’UE.
Pour valider ce propos, ils ont fait faire une étude, financée en partie et en partenariat avec Eco-Emballages, par Price Water House sur le prix des calcins européens pays par pays. La moyenne européenne faisant apparaître un prix de 17,80 €.
Lors des négociations du barème D, les verriers français ont donc signifié que conformément aux accords qui ont été pris en vue d’harmoniser le prix des calcins européens, ils passeraient le prix de la reprise du verre de 22,90 à 17,80 € la tonne. Avec en sus, la réduction de 1,03 € la tonne pour gestion des excédents qui ne sont plus de mise.
L’AMF a réagi violemment face à cette prise de position verrière, s’opposant à une baisse des prix et revendiquant le maintien de la garantie de reprise à 22,90€. A partir de là, et malgré de nombreuses réunions, chacune des parties est restée campée sur ses positions.
D’aucuns ont tenté de trouver un prix moyen entre le nouveau et l’ancien tarif. Mais l’industrie verrière qui a budgété la reprise du verre en septembre 2005 sur la base des tarifs qu’elle considère comme étant les seuls applicables, soutient qu’elle n’a plus les moyens financiers de payer davantage.
Des rumeurs évoquent la remise en vigueur de la consigne…
Lors de la dernière commission d’agrément qui a eu lieu fin décembre, le Président Camille Durand, également Président d’Amorce, l'une des composantes de l'AMF, a demandé au MEDD à ce que la consigne soit remise à l’ordre du jour comme cela se fait en Allemagne.
En qualité de Président du Cyclem, j’ai vivement réagi à cela en faisant valoir que la remise en place de la consigne en Allemagne a fait chuter les tonnages de verre collecté de 30%, avec à la clé une perte de 30% de chiffre d’affaires chez nos confrères, la fermeture de 3 fours verriers, et 6 à 800 personnes perdant leur emploi.
Camille Durand n’a pas retenu cet argument, estimant qu’un certain nombre de pays d’Europe du Nord s’en satisfont pleinement.
Quand bien même Michel Gardes, nouveau Président de la Fédération des industries du verre, a signalé qu’il n’y a pas eu d’avancée significative récente …, il est quasiment certain que le ministère de l’Ecologie et du Développement Durable envisage de mettre la consigne en place dans des sites pilotes. Si tel est le cas, c’est la "kata". Je suis conscient que cette menace est avant tout destinée à faire céder les verriers sur le prix de reprise, mais une fois la consigne relancée, il sera difficile de faire marche arrière.
Personne n’a oublié en effet, l’expérience parisienne : la Compagnie Générale des Eaux a en effet, testé la consigne et le réemploi des bouteilles, il y a une quinzaine d’années. Résultat : le bilan économique n’est pas bon et le bilan écologique est mauvais. Pourquoi ? La raison en est simple.
Transport, manutention, lavage consomment carburant, énergie et eau dans des proportions importantes, avec au final une qualité qui n’est pas au rendez-vous : bien des fois, on a trouvé des scarabées et autres imprévisibles, qui ne partent pas au lavage… quand bien même les bouteille sont brossées pendant l’opération de lavage ce qui finit par leur donner un aspect "vieilli"…
De plus les différentes manutentions multiplient les chocs et fragilisent la bouteille, engendrant un taux de casse important dès lors qu’elles contiennent des produits gazéifiés. En clair, l’écobilan n’est pas bon.
Ma crainte est réelle : si on remet la consigne au goût du jour, elle ne manquera pas de nuire à notre profession, d’entraîner la fermeture de fours verriers, au profit d’un bilan qui restera pour les raisons indiquées, pour le moins médiocre.
La seule exception à la règle que je connaisse est celle des CHR : cette consigne fonctionne exclusivement en interne et les bouteilles concernées sont fabriquées spécifiquement pour. Lorsqu’un embouteilleur livre un restaurant ou une centrale de distribution des cafés, les bouteilles sont livrées en casiers et reviennent en casiers. Les manutentions sont réservées à des professionnels, sont bien adaptées et limitées au minimum.
On a initié la collecte du verre en apport volontaire, puis on a développé la collecte en porte à porte pour doper les tonnages. Pourriez-vous faire le point à cet égard ?
La collecte et le recyclage du verre ont effectivement démarré en apport volontaire. Peu à peu et depuis l’avènement d’Eco-Emballages, le collecte en porte à porte n’a cessé de progresser et a pris le pas sur la collecte traditionnelle : 60% contre 40% aujourd’hui. Si les tonnages ont fortement progressé, ce n’est pas le cas de la qualité. Cette dégradation de la qualité des bruts est liée autant à la collecte en porte à porte qu'aux ruptures de charges
Eco-Emballages a admis, lors de l’établissement du barème D, que la collecte en porte à porte n’est sûrement pas la meilleure solution. Aussi, l’éco-organisme a-t-il mis en place des mesures visant à inciter les collectivités à revenir au bon vieux conteneur.
Pourquoi cette différence de qualité ?
La collecte en apport volontaire « attire » pots, bocaux et bouteilles que l’on transporte dans un cabas ou autre carton jusqu’au conteneur. A demeure, tout ce qui est en verre ou soit disant tel, a tendance à investir la bac : assiettes, casseroles vision, inserts de cheminée, carrelages, faïences cassés nous sont très régulièrement « livrés » alors qu’il est impossible de fabriquer un emballage en verre avec ces objets et matériaux divers.
De plus, la collecte en porte à porte se pratique généralement avec de petits véhicules : vite pleins, il faut vider régulièrement sur une aire de stockage. Là, lorsqu’il y a suffisamment de verre on pousse avec un chargeur et on écrase le tout. L’ensemble est ensuite repris pour aller ailleurs : lorsqu’on sait que tout ce qui est céramiques, poteries… est plus fragile que le verre d’emballage, on aura compris que là où la bouteille a fait 10 morceaux, l’assiette en a fait 50, soit une multitude de petits fragments d’infusibles que nous ne savons pas extraire techniquement. En effet, 9 fois sur 10, un fragment de granulométrie < à 8mm passera entre les éjecteurs sans être touché ni même détecté.
La suppression du « réseau verrier » a favorisé la dégradation de la qualité. Auparavant, les containers étaient vidés dans des camions qui parcouraient 100 voire 200 km avant de parvenir au centre de traitement.
En revanche, les collectes en porte à porte sont effectuées par les collectivités locales ou leurs sous-traitants qui sont des gestionnaires du déchet et non pas des recycleurs : ils ne prennent pas les mêmes précautions que nous parce qu’ils ont la philosophie déchet et non celle de la matière première.
J’insiste sur le fait que certains éléments sont purement et simplement incompatibles avec le verre bien que d’apparence verrière : plats et casseroles culinaires (type Vision), inserts de cheminée sont en verre mais de composition différente. Et c’est la où le bât blesse.
Il ne vient à l’idée de personne d’amener une casserole que l’on va casser devant le conteneur pour l’insérer de force dans celui-ci et encore moins une vitre d’insert cassée. En revanche, dans le cadre de la collecte en porte à porte, le particulier, mal informé, considère qu’il s’agit bien de verre et n’hésite pas à déposer ces verres spécifiques dans le bac de collecte du verre.
Lorsque ces verres nous parviennent, nous avons les mêmes difficultés à les distinguer que le public, d’autant que le verre est brisé.
Les machines ne font pas mieux sauf lorsque le centre de traitement est équipé de caméras numériques à balayage horizontal. Dans ce cas de figure, les débris de verre culinaire sont repérables parce que bruns et nous parvenons à en éjecter une bonne partie. Ce n’est jamais le cas des vitrocéramiques issues des inserts.
Quel est l’impact de la vitrocéramique dans un four produisant des emballages ?
Les vitrocéramiques occasionnent des enverrages et des grains alors que nous avons les pires difficultés à les reconnaître. Arrivées dans le four, elles ne fondent pas à la même température que le verre d’emballage et ressemble à du chewing-gum. Lorsque le verre en fusion sort du feeder et passe dans le gobe, des ciseaux coupent la goutte de verre. Dès lors qu’il y a vitrocéramique, les ciseaux ne coupent pas, le verre bloque le ciseau, tombe sur la machine qui est toujours à très haute température, coule sur la machine… Il faut le faire sauter à la barre à mines alors qu’il est à quasiment 1000 ° (avec les risques d’accidents et de blessures) sans compter que cela risque de mettre le feu à la machine, toujours bien huilée.
Quand bien même accidents et incendies n’auraient pas lieu, il reste des heures de perte de production.
Eco-Emballages est donc revenu à la raison …Que propose l’éco-organisme pour limiter les collectes en porte à porte ?
Eco-Emballages a baissé financièrement le soutien au porte à porte. Vous n’êtes pas sans savoir que la meilleure manière d’inciter quelqu’un à ne pas faire quelque chose est de toucher son portefeuille. Concrètement, les collectivités étant bien moins aidées qu’auparavant pour les surcoûts générés par la collecte en porte à porte (toujours très chère), les aides disparaissant progressivement, elles seront moins tentées de développer le porte à porte.
D’où la nécessité de développer à nouveau la communication auprès des collectivités locales voire auprès du grand public (c’était l’objet d’une réunion qui s’est tenue en janvier), pour améliorer la qualité des collectes.
La directive VHU impose un taux de recyclage supérieur à ce qu’il était jusqu’à présent. Où en est le recyclage des vitrages automobiles ?
Il est important de rappeler qu’il est nécessaire de distinguer les pare-brises des autres vitrages automobiles.
La présence de filaments incorporés chargés, entre autres métaux, de tungstène, pour le désembuage, rend le vitrage arrière quasiment impossible à recycler en vue d’une réutilisation, du moins en l’état actuel des techniques.
Plus résistant et moins dangereux mais chimiquement identique au verre plat basique, le verre sécurit a subi, lors de sa fabrication, un choc thermique qui le rend beaucoup plus résistant que le verre plat traditionnel et qui a la particularité en cas de choc violent de se casser en tout petits morceaux ce qui limite considérablement les risque de coupures. Il est utilisé dans la fabrication des vitres latérales de la voiture.
Les pare brise sont constitués de verre feuilleté ; leur traitement à fins de recyclage nécessite des installations spécifiques.
Quelques centaines de tonnes seulement sont actuellement traitées en France mais avec des résultats qui ne sont pas satisfaisants. D’où la nécessité de se rapprocher de partenaires disposant d’une plus longue expérience en la matière. C’est chose faite aujourd’hui. Le réseau Indra est, depuis fin 2005, en relation avec un interlocuteur hollandais, Maltha, qui traite d’ores et déjà 100 000 tonnes annuelles environ. Si tout se passe pour le mieux, Maltha devrait pouvoir mettre en œuvre une collecte de pare-brises en France puis traiter ces tonnages sur son centre de traitement situé en Belgique.
La décision devrait être prise très très prochainement.