Alors que Noël approche à grands pas et représente un véritable pic pour l’utilisation de piles et petites batteries (guirlandes lumineuses sans fil, appareils high-tech, jouets...), l'éco-organisme Corepile rappelle que celles-ci sont encore souvent oubliées dans nos maisons, voire jetées à la poubelle, alors qu'elles pourraient être recyclées en fin de vie...
Chaque année à Noël, les Français sont de plus en plus adeptes de cadeaux high-tech fonctionnant à l'aide de piles ou de batteries : jouets, drones, appareils nomades... Une bonne période pour les ventes de piles et batteries et une belle opportunité pour améliorer leur récupération. En effet, seulement 46,8% d'entre elles seront finalement collectées et recyclées, et 15 % finiront même directement à la poubelle ou jetées dans la nature.
1,3 milliard de piles et batteries sont vendues chaque année, mais un Français ne recycle aujourd'hui en moyenne que 9 piles par an. Au-delà de la simple limitation des impacts sur l’environnement et l’évitement de tout risque de toxicité, la valorisation des piles et petites batteries représente un véritable gisement de métaux. Chaque année, ce sont près de 31.500 tonnes de piles et accumulateurs qui sont utilisés, représentant des milliers de tonnes de zinc, de manganèse, de fer, de plomb ou encore de nickel à récupérer pour leur réutilisation par les industries de la métallurgie.
"Nous estimons que 106 piles ou batteries sont en moyenne utilisées ou simplement stockées à l'intérieur d'une maison. Notre filière française est déjà performante et nous avons atteint, même dépassé depuis 2016, le taux de collecte fixé par la Directive européenne (45%). Mais nous souhaitons aller encore plus loin en recyclant, dès 2021, 1 pile sur 2", déclare Frédéric Hedouin, Directeur Général de Corepile.