
La DesignPack Gallery, fondée par Fabrice Peltier, servit d’écrin, ce lundi, à la remise du prix du Design Durable qui s’est déroulée, en présence de Véronique Bourez, présidente de Coca Cola France, Yolaine de la Bigne, directrice de la publication Néoplanète, Pierre Cornette de Saint Cyr, président du Palais de Tokyo, commissaire priseur et président du jury, mais également tous les membres du jury…
Depuis l’an dernier, ce Prix a pour vocation d’encourager les créateurs à s’inscrire dans la réalité de demain, l’upcycling, à savoir l’art de transformer des déchets en produits d’extrême qualité et de grande valeur esthétique… De fait, il cristallise l’engouement des participants à agir contre le non gaspillage et inscrit le recyclage utile dans la logique du quotidien de demain.


Pour sa 2ème édition, le Prix du Design Durable a invité des candidats de tous horizons à exprimer leur créativité en réalisant un nouvel objet original, utile et innovant à partir d’emballages de boissons selon le principe de recyclage.
« Cette année 2011 est couronnée de succès grâce à la créativité et à la qualité des projets présentés », confirme, avec satisfaction, Fabrice Peltier : il faut dire que le recyclage artistique est son dada, pour ne pas dire son combat, depuis de nombreuses années, convaincu qu’il est, que l’on peut faire du beau, à partir d’objets ordinaires devenus déchets, comme des capsules de bouteilles, des canettes en alu, des fûts en acier, des sacs en plastique…

Elle a transformé le PET en My Little PET, une lampe-animal d’appoint, de lecture ou de bureau réalisée en bois et mettant en scène la bouteille PET d’où le nom du produit : l’emballage PET est récupéré et découpé pour former un abat-jour.
Clin d’œil astucieux, le PET est également un animal de compagnie (en anglais), fidèle au pied du lit dont on ne pourra plus se passer…
« Forcée de constater trop de bouteilles et emballages plastiques abandonnées en centre ville, sur la route, ou pire en pleine forêt, il semblait évident que la bouteille aspirait à une seconde vie. Une réincarnation qui lui permettrait d’éclairer les utilisateurs sur leur pouvoir d’acteurs au respect de notre planète, d’où la volonté de laisser la bouteille reconnaissable par le public. « My Little PET » n’a pas la prétention de pouvoir changer le monde mais d’éveiller les citoyens quant à leur responsabilité en terme d’écologie », nous a déclaré Amandine Carrato Dia.


