Recyclage des bateaux de plaisance : calme plat
La fédération des industries nautiques indique néanmoins qu'un léger décalé dans le temps serait souhaitable... alors que le Gouvernement souhaiterait instaurer une REP, via une contribution versée par les metteurs sur le marché, et donc par le biais d'un éco-organisme dédié à mettre sur pied (dès 2017) et « une quote-part du produit brut du droit annuel de francisation et de navigation, plafonnée à 5 %, affectée à la gestion de la fin de vie des navires qui ne sont plus utilisés régulièrement et dont les propriétaires n'assument plus les charges afférentes » (cf ; la loi TE, article 89).
Si la fédération nationale de l'industrie nautique se dit OK sur le principe, elle ne souhaite pas que soit dépassé le seuil de 0,5 % du prix de vente d'un bateau neuf. Ce qui n'est déjà pas si mal d'autant que la vie d'un bateau est bigrement plus longue que celle d'un emballage ou d'un ordinateur...
La situation économique étant ce qu'elle est, les ventes de bateaux neufs en France sont plus difficiles à réaliser aujourd'hui qu'il y a quelques années. C'est sans compter qu'un bateau se revend souvent, ce qui fait qu'il a plusieurs propriétaires au cours de sa durée de vie moyenne...
Sans doute aurait-il fallu interroger les professionnels avant de tenter d'imposer un « copié collé » de ce qui se pratique en matière de REP, pour d'autres familles de produits...