L’échantillonnage des déchets, les verres, la ferraille, les déchets du BTP, DEEE, piles et batteries, papiers cartons, plastomères et polymères, déchets ménagers et autres déchets inertes sont passés à la moulinette … par la société de l’industrie minérale qui réitère et publie son tome II dédié au recyclage…
280 pages de données techniques fournies par des spécialistes de chacun des sujets traités font de cet ouvrage une référence pour qui s’intéresse de près aux métiers du déchet et du recyclage…
Dans un premier volume (voir Recyclage : on ne mettra pas la récupération à la poubelle) de cet ouvrage sur le recyclage et la valorisation des matières premières recyclées improprement appelées déchets, « nous nous sommes appliqués à situer cette activité dans le contexte économique, géopolitique et social actuel.
Aujourd’hui, les matières premières recyclées représentent plus que jamais un enjeu industriel et stratégique de première importance, comme en témoigne l’effervescence toute particulière qu’ont connu certains marchés, celui de la ferraille et des métaux en particulier.
Outre l’importance des nouveaux marchés, des besoins de la Chine et de l’Inde, la demande de ces matières est renforcée par le renchérissement de l’énergie, compte tenu de la moindre demande énergétique du recyclage par rapport à la production réalisée à partir de ressources primaires ».
Avec ce second volume, on entre vraiment dans le cœur de l’industrie dont les moteurs sont multiples et la plupart du temps cumulables :
L'intérêt économique qui joue un rôle essentiellement pour les filières où le coût de la revalorisation du produit en fin de vie est moins élevé que le coût de sa production à partir de ressources naturelles...
La rareté des ressources minérales locales (cas des Pays Bas pour les granulats) et /ou la difficulté d’accès à cette ressource (problématique générale des granulats en Europe où l’ouverture et l’exploitation des carrières sont soumises à une législation de plus en plus stricte) qui rendent plus attractive la valorisation des déchets de démolition même pour les pays disposant de ressources naturelles en granulats importantes et bien réparties sur l’ensemble du territoire comme c’est le cas pour la France. Il en est de même pour les mâchefers d’UIOM utilisés construction routière : l’Ile de France en produit 1 million de tonnes par an…
La législation et la protection sanitaire (pollueur payeur) qui impose aux industriels, le traitement en vue du recyclage ou de l’élimination en CET de leurs déchets dangereux…
Bref : « la diversité des matières et ou des matériaux susceptibles d’être recyclés ainsi que les méthodes de collecte, de tri et de valorisation sont telles qu’elles nous ont conduit à opérer par filières. Pour chacune d’elles nous avons essayé de rappeler la problématique du secteur y compris l’évolution historique, le volume, l’origine et le type de déchets, les solutions actuelles de recyclage et /ou de valorisation, les aspects économiques du recyclage et ou de la valorisation, ainsi que d’autres procédés de valorisation éventuellement envisageables à plus ou moins long terme…
L’ouvrage vient de sortir . Pour plus de renseignements, consulter www.lasim.org