Tesla connaît la musique : aussi, l'entreprise met en place un programme de recyclage des batteries de ses véhicules européens. Une partie des matériaux récupérés servira à en fabriquer de nouvelles.
Bien avant le tri sélectif des déchets ménagers tel qu'il est pratiqué de nos jours, la collecte et le recyclage du verre avaient fait des émules, voire des disciples. Le chox pétrolier a en effet dopé le sidées et imposé le recuyclage du verre d'emballage afin de minimiser le oûts énergétiques des industries verrières...
Tesla opte pour la même logique : celle du recyclage. Car avec les batteries Lithium-Ion, il est facile de démontrer qu’il est possible de les fondre une fois en fin de vie, pour obtenir la matière première, et en fabriquer de nouvelles.
Ce programme de recyclage européen se fait en partenariat avec le belge Umicore. Concrètement, Tesla commence par récupérer 10% du poids des batteries, notamment des composants électroniques. Umicore se charge ensuite de la matière restante dont est extrait, par fonderie, deux matériaux : un oxyde de Cobalt Lithium (CDO), une matière précieuse et coûteuse. Cet alliage sera revendu à des fabricants de batteries. Le processus d’extraction génère toutefois des sous produits qui n’entreront pas dans la composition de nouveaux accumulateurs. Et puis, ce résidu contenant du Lithium, il sera recyclé, lui aussi, en entrant dans la composition de certains ciments.
Tesla précise d'ailleurs que la fabrication du ciment est une source importante d’émissions de CO2, responsable de 5% des rejets humains mondiaux. Ce nouvel additif issu des batteries pourrait donc participer à la réduction de ces émissions.