Recyclabilité des emballages : GS1 France et Citeo signent un accord
On a tous intérêt à parler le même langage : cet accord vise à réunir tous les acteurs de la grande consommation pour intégrer des données relatives à l’emballage dans le code barre, avec pour enjeu central d’informer le consommateur sur sa recyclabilité et orienter son geste de tri.
Dans le contexte actuel, beaucoup d’entreprises ont pris des engagements pour aller vers des emballages recyclables ou réemployables ; il s'agit de les accompagner dans cette démarche et de constituer un référentiel commun d’analyse et de communication pour tous les acteurs de la grande consommation. En complément, il sera question aussi, de réduire la charge administrative des entreprises lorsqu’elles déclarent les mises en marché de leurs emballages, en leur permettant de disposer de données à la source.
C'est d'autant plus important que de nombreux consommateurs veulent non seulement de l’information sur le produit qu’il consomme, mais de plus en plus aussi, sur son contenant.
Les données ainsi standardisées pourront être plus facilement partagées avec les consommateurs afin qu’ils puissent disposer d’informations sur l’emballage, sur sa recyclabilité, et ainsi mieux orienter leur geste de tri ; ces données viendront enrichir l’application Guide du tri, un service de l'éco-organisme déjà disponible sur les stores (IOS et Android) ; l’appli permet aujourd’hui de renseigner le consommateur sur les consignes de tri géolocalisées. Dans les prochaines semaines, GS1 France et Citeo vont constituer un groupe de travail pour définir un référentiel d’ici 18 à 24 mois. « Le rôle de GS1 France est de faire travailler les entreprises ensemble et de définir un langage commun dans lequel la donnée suit le produit et son cycle de vie, affirme François Deprey, Président exécutif de GS1 France. Pour y parvenir dans l’écosystème complexe qu’est celui du recyclage, avec beaucoup d’acteurs et d’intervenants, il ne faut pas qu’il y ait de rupture dans le partage d’informations. En parlant un langage commun tout au long de la chaine de fabrication jusqu’au consommateur, la donnée liée à l’emballage devient compréhensible par tous et créatrice de valeur ». De fait, souligne Jean Hornain, directeur général de l'éco-organisme, « cette collaboration va nous permettre de disposer d’informations sur la performance environnementale de l’emballage comme le taux de recyclabilité ou l’intégration de matière recyclée, des informations qui pourront orienter le geste de tri des consommateurs ».