Recyc-Matelas Europe : la fibre recyclage en toile de fond

Pas question de piquer un roupillon lorsqu’on peut piquer un marché non encore affecté qui n’est pas prêt de s’effilocher… Que peut –on faire en effet des matelas et sommiers confiés aux déchèteries ?Jusqu’à récemment, pas grand-chose, hormis la récupération de la ferraille composant l’intérieur. Or, à bien y réfléchir, sommiers et matelas sont composés de fibres textiles, de mousses plastiques, de ferrailles et de bois.
Sur la base d’une expérience ayant fait ses preuves outre-Atlantique, Recyc-Matelas Europe voit le jour… Objectif : déconstruire chaque spécimen & revaloriser les matières premières...


Ces derniers sont enterrés dans des « Centres d’Enfouissement Technique » lorsqu’ils arrivent en fin de vie, provoquant une biodégradation des produits estimée à plus de 100 ans.
Jusqu’à ce jour, et bien que 95% des matières d’un matelas soient recyclables, aucune solution responsable et écologique n’était proposée en France. Et pourtant, le temps presse : en janvier 2011, la loi interdisant l’enfouissement des biens d’ameublement, dont fait partie la literie, devrait être votée dans le cadre du Grenelle 2. Le décret d’application serait alors effectif courant juillet 2011 selon les pouvoirs puiblics.

En effet, Recyc-Matelas Europe répond aujourd’hui à un vrai "vide écologique" quant à la gestion de ces biens de consommation. Elle est également garante de nouvelles valeurs sociales et sociétales, et veille donc à respecter un ensemble d’engagements.

Toutes ces matières peuvent en effet connaître une seconde vie dans des secteurs spécifiques, comme l’industrie automobile, la fabrication de tapis, l’isolation thermique…
Le premier site aura une capacité annuelle de traitement d’environ 350 000 unités. Les volumes en provenance des sociétés de collecte seront acheminés vers notre site de Limay par péniches. La société proposera une logistique adaptée aux distributeurs en fonction des impératifs de chacun, en partenariat avec les opérateurs déjà en place. L’ouverture du premier site sera suivie d’une politique de déploiement dans d’autres régions françaises et pays en Europe :
- 2011 : Régions Nord, Méditerranée, Est et Allemagne
- 2012 : Régions Grand Ouest, Centre, Sud-ouest et Espagne

Il en sera de même pour le transport des matières, afin de limiter l’émission de Co2 et améliorer le bilan carbone de l’entreprise.
C’est aussi pourquoi l’entreprise adopte un modèle économique basé sur la multiplication des sites de production situés en priorité dans des zones fluviales - une dizaine d’ouvertures est prévue en France – afin de pouvoir maîtriser l’impact écologique lié à la logistique de transport d’unités.

