Récupération des huiles de friture : encourager l'action des associations


Or, comme le rappelle le député du Calvados, cette initiative se heurte à la réglementation en matière de déclaration pour l'exercice de l'activité de transport et de négoce de déchets, en particulier à l'annexe I de l'arrêté interministériel du 12 août 1998. En effet, il n'est pas possible à l'association de produire l'extrait Kbis, délivré aux sociétés, nécessaire à l'instruction de son dossier. Dans ces conditions comment faire pour obtenir l'agrément indispensable à la création de cette filière ?

S'il reconnaît que l'arrêté du 12 août 1998 n'a effectivement pas prévu un tel cas, il confirme que " cette réglementation n'a pas pour objet d’empêcher de telles initiatives". Et d'ajouter qu'il suffit que le CIER "produise les statuts de l'association, en lieu et place de l'extrait Kbis."
Concernant la mise en place de cette filière, il précise aussi que dans le cas de transport de déchets non dangereux, ce qui est le cas des huiles alimentaires usagées, il n'y a pas besoin d'enregistrement dès lors que les quantités transportées sont inférieures à 500 kilos de déchets par chargement, ce qui correspond à plus de 600 litres d'huiles usagées.
De quoi à rassurer, mais aussi à soutenir le rôle des associations dans ce type de collecte.

