Re Source : et de deux !

Le 19/03/2010 à 16:46  
Re Source : et de deux !
Re-Source VHU, bienvenus… 4 hectares pour démonter proprement des voitures HS, c’est top. Très inspiré du site premier, établi à Romorantin (voir notre exposé), le nouveau bébé de Renault/Sita/Indra a été installé à Noyelles Godault, sur l’ancien site (dépollué) de Metaleurop…

 Et les points communs ne s’arrêtent pas à la façon de travailler : car deux régions traumatisées accueillent en effet le procédé Re-Source Industrie…
Romorantin a été choisi afin de pallier la disparition de Matra ; Noyelles Godault afin de redynamiser une zone sinistrée par l’activité puis le départ du recycleur de batterie… Au demeurant, ce sont aujourd’hui 19 entreprises (toutes liées de près ou de loin à Sita) qui occupent Agora, l’ancienne friche industrielle réhabilitée…

 Deux projets intelligents ont été mis sur pied afin de répondre aux objectifs de la directive et au nécessaire recyclage des VHU.
Sur une surface de 4 hectares, le stockage et le démontage utilisent la ligne de démontage mise en place à Romorantin en version allongée cependant, avec plusieurs postes dont la pince à retournement ergonomique, qui avait fait fureur auprès des spécialistes lors de l’inauguration des lieux.
Les fonctions liées au réemploi sont regroupées.
Tout est fonctionnel, opérationnel tant il est vrai qu’on s’est servi des enseignements apportés par le site historique de Romorantin.
Chaque poste est informatisé : tout est pris en charge en réseau inter ne depuis la prise en charge des véhicules en passant par toutes les étapes et ce jusqu’au traitement complet des VHU.
Pour ce qui est de la vente des pièces détachées, le stock est mis en étroite relation avec les entités dédiées et appartenant au groupe. Dans ce contexte, 400 m² sont exclusivement dédiés à l’export.
 

La partie commerciale s’étale sur un hectare environ ; exclusivité des lieux, l’occasion. Elle y est privilégiée, jusqu’aux batteries qui sont vendus à des tarifs très attractifs.
Il va de soi que toutes les pièces sont étiquetées de sorte à conserver les données relatives aux véhicules d’origine.
Que dire de plus ? Si ce n’est qu’il n’y a pas de grain de sable dans les rouages. Cela étant, on est dans un contexte particulier : la crise, les primes à la casse sont deux arguments de poids qui peuvent fausser un peu la donne et les analyses qui en découlent.
Pour l’heure, une chose est sûre : on a traité 4 500 véhicules en 6 mois …