PSA Peugeot Citroën : qui m'aime me suive...

Le 18/05/2007 à 12:48  

PSA Peugeot Citroën : qui m'aime me suive...

OK pour la planète Pour la 2ème année consécutive, le groupe PSA Peugeot Citroën occupe la première place du classement de l’Ademe, avec des émissions de CO2 pondérées des ventes de véhicules neufs en France en 2006, ressortant à 140 g/km. Le groupe s’affirme comme le constructeur le plus vertueux en matière de maîtrise des émissions de gaz carbonique.

En Europe, en 2006, PSA Peugeot Citroën a vendu près d’un million de véhicules émettant moins de 140 g CO2/km (moins de 5,3 l/100 km en diesel et moins de 6 l/100 km en essence), dont plus de 450 000 voitures émettant moins de 120 g. CO2/km ce qui représente une part de marché de 38% en Europe. A cela s’ajoute la commercialisation de 200 000 voitures émettant moins de 110 g CO2/km sur la même période…

Il faut dire que la diminution des émissions de CO2 est au cœur de la politique de recherche et de développement du constructeur depuis plusieurs années.

Parmi les actions conduites en vue d’obtenir ce résultat, la rénovation complète de sa gamme de moteurs a été une action déterminante. Le large déploiement des technologies modernes HDi Common Rail permet une diminution de 20% des émissions de CO2 par rapport aux moteurs de technologie précédente. En effet, à ce jour le groupe a commercialisé plus de 9 millions de véhicules équipés des moteurs HDi Common Rail.

En matière de moteurs essence, le développement en commun avec BMW Group et la commercialisation récente d’une famille de petits moteurs essence 1,6 l de haute technologie (avec commande de soupape variable ou injection directe et suralimentation) déjà disponible sur la Peugeot 207, permet un nouveau gain de 10% d’émissions de CO2 par rapport aux moteurs remplacés.
Des technologies telles que le système Stop & Start ont été développées et sont disponibles sur les Citroën C2 et C3. Les gains de consommation et d’émissions de CO2 obtenus varient de 8 à 15% en usage urbain.
Enfin, le constructeur français poursuit ses recherches sur la réduction des émissions de CO2, notamment avec le programme hybride HDi. Les Peugeot 307 et Citroën C4 hybride HDi atteignent une consommation et des émissions de CO2 en rupture avec respectivement 3,4 l/100 km et 90 g.CO2.

Cela étant, la politique de PSA s'inscrit dans une démarche globale : les constructeurs auto français vendent en effet plus « propre ». A en croire Michèle Pappalardo, présidente de l'Ademe, « l’Hexagone et ses constructeurs automobiles peuvent être fiers d’eux ! Selon le palmarès 2006 de l'agence (qui a été dévoilé à la presse le 15 mai) les véhicules neufs vendus sur le marché français par Citroën, Renault et Peugeot l’an passé sont en moyenne les moins émettrices de CO2. Ces constructeurs ne remportent cependant pas les palmes du modèle le plus propre, détenues par la Smart Forttwo pour les « diesel » et la Toyota Prius 75 WT-i pour les « essence ».
La multiplication du nombre de déplacements et l'allongement des distances parcourues ont fait de la voiture individuelle le mode de transport le plus utilisé ces 30 dernières années. Plus de 60% des déplacements urbains s’effectuent en voiture individuelle. Cependant les problèmes de circulation et de stationnement, la nécessité de se déplacer de plus en plus rapidement font que les 2 roues deviennent de plus en plus nombreux.
Ainsi, alors que les ventes de voitures ont tendance à baisser depuis quelques années (- 2,9 % en 2005, - 3,3 % en 2006), celles des 2 roues explosent en particulier les 125 cm3 avec 31 % de ventes supplémentaires entre 2005 et 2006.

Ces modes de déplacement ne sont pas sans conséquence sur la consommation d'énergie fossile, la pollution locale et les émissions de gaz à effet de serre.

Pour réduire la consommation nationale de pétrole et la dépendance énergétique de la France et pour lutter contre le changement climatique et réduire la pollution locale, les pouvoirs publics ont mis en place diverses mesures pour favoriser le développement des véhicules plus économes en énergie et moins émetteurs d'énergie ».

Une réglementation renforcée, des acteurs mobilisés

En ce qui concerne la pollution locale, les normes européennes d'émissions "Euro" misent en place à partir de 1992 pour les voitures et 1999 pour les 2 roues motorisées, fixent les limites maximales de rejets polluants pour les véhicules neufs. Elles ont eu un impact sensible sur les émissions des véhicules commercialisés dans l’Union et ont ainsi contribué à une forte réduction des pollutions locales. Leur objectif est de limiter la pollution atmosphérique due au transport.

En revanche concernant la lutte contre le changement climatique, il n'y a pas encore de réglementation européenne concernant les véhicules. Les constructeurs européens ont seulement signé en 1998 avec la Commission européenne un accord volontaire de réduction des émissions de CO2 de leurs véhicules vendus en Europe au niveau moyen de 140 gCO2/km en 2008. Mais la situation évolue, la Commission Européenne doit proposer plus tard d'ici à mi-2008, un cadre législatif afin de réaliser l'objectif de l'Union Européenne de 120 g de CO2/km en 2012.

Toutefois, même sans mesure contraignante, par le développement de nouvelles technologies (aérodynamique, matériaux plus légers…) et de nouveaux carburants (carburants plus performants, biocarburant…), des gains importants dans les consommations par véhicules ont été obtenus depuis sur l'ensemble des transports routiers.

Parallèlement, des mesures ont été développées pour informer les consommateurs et encourager l’achat de véhicules moins polluants : étiquette énergie/CO2, crédit d’impôt pour les véhicules des particuliers, taxation sur la carte grise,…