PSA PEUGEOT CITROËN : 3 550 salariés en moins !

Ce projet intervient dans un contexte de crise financière et industrielle qui touche l’ensemble de l’économie et qui a entrainé une réduction violente des volumes, en particulier au 3ème et 4ème trimestres 2008, sur les principaux marchés européens (de l’ordre de -17% au 4ème trimestre). Cette récession va se poursuivre en 2009 (prévision au minimum d’au moins -10%).
Le groupe devrait ainsi diminuer ses effectifs sans avoir recours à un plan social avec licenciements ou à des préretraites.
Concernant le site de Rennes, l’évolution de la demande des consommateurs conduit à une baisse importante des marchés des berlines des segments Moyen/Haut de gamme, au profit des véhicules de segments inférieurs. Cette situation se traduit par une forte sous-activité de plus de 20 % du site de Rennes, spécialisé dans la fabrication de véhicules de ces segments.
En conséquence, un excédent d’environ 900 ouvriers polyvalents d’UEP doit être redéployé sur les sites fabriquant des véhicules des segments inférieurs : Sochaux, Mulhouse, Aulnay et Poissy ou sur d’autres sites du groupe.
De plus, en raison de la baisse des volumes de l’usine de Rennes et des nécessités de réduire les coûts de structure, 850 ouvriers professionnels, ETAM et cadres pourraient être concernés par des mesures de départ volontaire. Ces mêmes mesures seraient également proposées aux ouvriers polyvalents d’UEP qui ne pourraient être mobiles.
L’avenir du site de Rennes n’est nullement en question. Il fabrique la nouvelle C5 lancée commercialement en 2008. Un nouveau véhicule est, par ailleurs, prévu à fin 2010.
L’année 2007 et le premier semestre 2008 ont vu les premiers effets positifs du plan Cap 2010 qui avait pour objectif de relancer la croissance et la rentabilité du groupe. Mais la crise financière et industrielle qui touche l’ensemble de l’économie a entraîné une réduction violente des volumes de vente du groupe sur les principaux marchés européens.
Cela conduit PSA PEUGEOT CITROËN à développer en urgence de nouveaux plans d’actions, en complément de mesures déjà entreprises qui se sont traduites par une réduction des coûts, une diminution de la capacité des usines et du chômage partiel.


