Certaines entreprises multiplient sur la voie publique, en toute illégalité, des marquages au sol et de l'affichage sauvage à vocation publicitaire. Mao Peninou, adjoint à la Maire en charge de la Propreté, réaffirme la détermination de la Ville de Paris à lutter contre ces pratiques…
Le message de Mao Peninou est clair : "Les trottoirs, les chaussées et les murs de la Ville ne sont pas des espaces publicitaires. Toute entreprise qui réalise des marquages au sol et de l’affichage sauvage s’expose, conformément à la réglementation, à des sanctions financières et à des poursuites judiciaires".
Si l’adjoint à la Maire réaffirme aujourd’hui la détermination de la Ville dans ce domaine, c’est parce que ces agissements contribuent à la fois au sentiment de malpropreté et constitue une pollution visuelle importante. "Ces pratiques portent atteinte à l’image de Paris, mais aussi au cadre de vie des Parisiennes et des Parisiens. Elles compliquent aussi la tâche des agents de propreté de la Ville. Nous serons intransigeants sur le sujet", explique l’édile.
Conformément au règlement local de publicité, l’enlèvement de ces publicités sauvages au sol est facturé par la Ville aux entreprises qui en sont à l’origine à hauteur de 499 euros pour 3 heures d’intervention, auxquels peuvent s’ajouter 166 euros par heure supplémentaire. Ces tarifs ont été approuvés par le Conseil de Paris en 2015.