Projet de loi Économie Circulaire: un 'goût de trop peu'

 Si les élus constatent des avancées, ils concluent qu'elles sont non suffisantes pour satisfaire l'objectif de division par deux des quantités de déchets destinées à l'enfouissement.
 Si les élus constatent des avancées, ils concluent qu'elles sont non suffisantes pour satisfaire l'objectif de division par deux des quantités de déchets destinées à l'enfouissement. 
 Ce projet envisage sérieusement de nouvelles filières de recyclage et de dépollution (pour les jouets, le matériel de sport, de bricolage et de jardinerie, les lingettes ou les mégots de cigarettes), ce qui ne saurait déplaire aux collectivités en charge des déchets résiduels ne disposant d'aucune filière de recyclage (et du paiement du coûts de ces derniers).
 Ce projet envisage sérieusement de nouvelles filières de recyclage et de dépollution (pour les jouets, le matériel de sport, de bricolage et de jardinerie, les lingettes ou les mégots de cigarettes), ce qui ne saurait déplaire aux collectivités en charge des déchets résiduels ne disposant d'aucune filière de recyclage (et du paiement du coûts de ces derniers). Autre sujet de satisfaction, le projet englobe « la couverture totale par les éco-organismes des coûts de collecte, de transport et de traitement des produits en fin de vie sous leur responsabilité et l’élargit au nettoiement, ce qui permettra le développement d’une vraie stratégie de lutte contre la pollution de l’eau par les plastiques, comme Amorce le propose ».
 
 L'association insiste en effet et pointe le fait que ce projet « ne garantit toujours pas que les éco-organismes atteindront leurs objectifs de recyclage sous peine de sanction; et ne punit pas suffisamment la désinformation sur la recyclabilité des produits. Il prévoit le déploiement des nouvelles filières de recyclage seulement en 2021 voire en 2022 ou 2025... Sans compter que ce projet ne soutient pas fortement le développement d’équipements de valorisation organique et de valorisation énergétique, dont la France manque aujourd’hui cruellement ».
 
 
 Et de marteler un message d'ores et déjà régulièrement répété : si la loi ne favorise pas une réduction très significative des déchets résiduels dès l’année prochaine, on risque d'assister à une « une forte augmentation du coût du service public des déchets », à des « transferts de déchets à travers la France », ce qui irait à l'encontre du traitement de proximité sur lequel on a misé depuis des années, sans parler du déploiement probable de décharges non autorisées, voire d’exportation de déchets vers d’autres pays dès 2020.
	
	
